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Analyse

Posté par abonneurshuma le 20 juillet 2011

Analyse dans Analyses economiques cgt21

 

SOMMES-NOUS LE PROBLÈME ?
OU
SOMMES-NOUS LA SOLUTION ?

 

ET DIT AUTREMENT

 

Si l’activité « conquête des abonnements » étaient une activité rentable?

Sans évoquer le fait qu’elle est indispensable à l’existence du journal l’Humanité

Examinons les chiffres de l’année 2009

Avertissement aux lecteurs : Tous les chiffres de départ sont vérifiés ou vérifiables : Ils proviennent de la direction qui a été obligé de se découvrir afin de tenter de justifier l’injustifiable. En sont exclus 8 abonneurs dont les chiffres ne sont pas significatifs ou qui n’auraient pas du faire parti de l’effectif. Nous n’avons jamais été 33 à temps complet. Sont retenues les 25 productions les plus significatives.

L’investissement Humain :

Les « charges de personnel » brutes pour l’année 2009 ont été de 797 304 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur : 31 892 €uros Les « charges patronales » pour l’année 2009 ont été de 349 982 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur : 13 999 €uros

Donc au cumul l’investissement humain est de 1 147 286 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur : 45 891 €uros.

Les Frais :

Les frais de véhicules (location) pour l’année 2009 ont été de 137 158 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de carburant pour l’année 2009 ont été de 49 211 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de péage pour l’année 2009 ont été de 19 390 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de réparation pour l’année 2009 ont été de 9 691 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de portable pour l’année 2009 ont été de 8 904 €uros pour 25 abonneurs
Les remboursements de frais pour l’année 2009 ont été de 29 705 €uros pour 25 abonneurs

Donc au cumul l’investissement induit par l’activité des abonneurs est de 254 059 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur 10 162 €uros.

La somme des deux cumuls pour la fonction « production conquête des abonnements » est de 1 401 345 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneurs : 56 053 €uros

Le Chiffre d’affaire produit, par ces 25 abonneurs, a été de 1 785 790 €uros.
La commission versée par l’Huma (1,25) a été de 2 232 237 €uros

L’excédent brut a été de 830 892 €uros (2 232 237 €uros – 1 401 345 €uros) soit par abonneur 33 235 €uros d’excédent

Pour le même travail le Parisien aurait versé une commission de 1,50 soit : 2 678 685 €uros

Et au départ de ce « gigantesque gâchis » toute l’argumentation de la Direction de l’Huma est que les abonnements ne tiennent pas….Rappel des chiffres: Le taux de chute est de 24 % pour les 8 premiers mois. Il est de 40 % pour le Parisien pour la même période. Et il aurait été intéressant d’avoir accès à l’évolution de ce taux sur ces 10 dernières années.
Secret d’Etat ou tout au moins un manque de transparence évident qui masque une réalité qui serait dérangeante ?

Dans le cadre d’un fonctionnement totalement différent :

En responsabilisant chaque abonneur (ce sont des cadres), la fonction production pourrait se répartir mieux et différemment sur le territoire sur la base de : 65 000 000 d’habitants : 25 abonneurs : 2 600 000 habitants par abonneurs à lisser en tenant compte de paramètres pouvant influer sur la production. Donc un secteur attribué par abonneur comme le prévoit la Convention Collective de la profession.
En prenant mieux en compte leur spécificité, les difficultés de leur métier et leur ré-alignement sur les acquis des autres salariés de l’Huma (6ème semaine de congés, équivalent d’un treizième mois, paiement des jours fériés….) le montant de l’investissement salarial pourrait être de 45 891 €uros x 1,20 soit : 55 069 €uros par abonneurs x 25 abonneurs : 1 376 730 €uros.
En ce qui concerne leurs frais, il peut être imaginé qu’avec la mise en place de secteurs certains frais de déplacement et annexes pourraient diminuer mais si nous prenons en compte un meilleur taux de remboursement et un véhicule d’une gamme supérieure et mieux équipés (GPS intégré, régulateur de vitesse…) nous prévoyons une augmentation de 30 % soit : 10162 €uros x 1,30 soit 13 210 €uros par abonneurs x 25 abonneurs : 330 265 €uros
La somme des deux cumuls pour la fonction production conquête des abonnements serait par abonneurs de : 68 279 €uros x 25 soit 1 706 975 €uros pour ces 25 abonneurs.

En leur affectant un secteur comme le prévoit le statut VRP (cela pourrait diminuer certains frais), en les mettant en situation de gérer leur secteur en autonomie et en responsabilité, comme de vrais ambassadeurs, de vrai cadres qu’ils sont de fait, il pourrait être considéré que deux cadres supérieurs seraient suffisants : La fonction direction pourrait se résumer à un directeur tout à la fois directeur de la structure, directeur des ressources humaines et directeur commercial avec un adjoint délégué, sous-directeur commercial. Le montant du coût d’un abonneur avec frais : 68 279 x 1,50 soit : 102 418 €uros x 2 = 204 837 €uros pour ces deux cadres.

Au siège, deux employés à compétence et statut égal, fonction support : Traitement des fichiers en amont et en aval des productions, traitement de la production, préparation de tout le travail comptable et administratif, secrétariat de direction. Le montant du cout d’un abonneur (sans frais) x 0,75 % soit 55 069 €uros x 0,75 % = 41 301 €uros par employé x 2 = 82 603 €uros pour ces deux employés.
La fonction sociale (Etablissement des bulletins de salaire et toutes les déclarations fiscales, sociales….) et la fonction comptable seraient données en sous-traitance à un cabinet d’expert comptable : 1 000 euros par salarié par an : 30 000 €uros.
Bureau : 50 M2 à 200 €uros tout compris (loyer, charges chauffages, fluides) : 10 000 €uros
Location de tout l’équipement informatique, reproduction…: 10 000 €uros par an
Consommable : 10 000 €uros par an
Matériel pour la promotion commerciale : 60 000 €uros (10 €uros par abonnements)
• Divers : 50 000 €uros

Total des charges : 2 164 415 €uros (Hypothèse vraiment haute, très haute) à comparer au 2 232 237 €uros versés par l’Huma pour un chiffre d’affaire identique. Volontairement et pour qu’il n’y ai pas de discussion inutile, ce CA est gardé en l’état comme si la production ne s’améliorait pas, restait identique. (Hypothèse basse, très basse).

Cela dégagerait encore une marge de manœuvre de 67 822 €uros.

Et ce prévisionnel ne fait preuve d’aucune démagogie car :

En ce qui concerne les produits, il part sur les mêmes bases, il conserve les mêmes chiffres, à savoir qu’il n’inclut pas d’augmentation de la productivité qui, de fait, ne devrait pas manquer d’apparaitre.

En ce qui concerne les charges, sur tous les postes, il a été retenu les hypothèses et les projections les plus hautes car il peut être envisagé que l’application de la Convention collective en ce qui concerne la mise en place de secteurs va entraîner une diminution sensible des frais de carburant, de péage et du nombre de découchage.

L’absentéisme devrait baisser car les producteurs accumuleront moins de fatigue.

ET NE COMPARONS PAS AVEC LA COMMISSION VERSÉE PAR LE PARISIEN car autrement cela dégagerait un excédent de 514 270 €uros (2 678 685 €uros – 2 164 415 €uros)

Et il peut être imaginé que l’entreprise qui sous-traite cette activité pour le Parisien ne fait pas dans la philanthropie, d’autant plus qu’elle engage beaucoup moins de frais pour ses producteurs. Pour cause : Pas de découchage et beaucoup moins, vraiment beaucoup moins de frais de déplacement. Et il peut aussi être pensé que les dirigeants du Parisien savent gérer et donc savent investir dans le commercial pour maintenir leur diffusion quotidienne à 470 000 exemplaires. Ce qu’ils réussissent.

Examinons les chiffres de l’année 2010:

L’investissement Humain :

Les « charges de personnel » brutes pour l’année 2010 ont été de 829 188 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur : 33 167 €uros Les « charges patronales » pour l’année 2010 ont été de 344 789 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur : 13 791 €uros

Donc au cumul l’investissement humain est de 1 173 977 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur : 46 959 €uros.

Les Frais :

Les frais de véhicules (location) pour l’année 2010 ont été de 135 600 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de carburant pour l’année 2010 ont été de 47 360 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de péage pour l’année 2010 ont été de 19 361 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de réparation pour l’année 2010 ont été de 12 083 €uros pour 25 abonneurs
Les frais de portable pour l’année 2010 ont été de 8 610 €uros pour 25 abonneurs
Les remboursements de frais pour l’année 2010 ont été de 41 320 €uros pour 25 abonneurs

Donc au cumul l’investissement induit par l’activité des abonneurs est de 264 334 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneur 10 573 €uros.

La somme des deux cumuls pour la fonction production conquête des abonnements est de 1 438 311 €uros pour 25 abonneurs soit par abonneurs: 57 532 €uros

Le Chiffre d’affaire produit a été, pour ces 25 abonneurs de 1 722 406 €uros.
La commission versée par l’Huma (1,25) a été de 2 153 608 €uros

L’excédent brut a été de 715 297 €uros (2 153 608 €uros – 1 438 311) soit par abonneur 28 611 €uros d’excédent

Pour le même travail le Parisien aurait versé une commission de 1,50 soit : 2 678 685 €uros

Donc des chiffres plus que stable d’une année à l’autre. Si c’était viable en 2009, et si c’était viable en 2010, pourquoi, tout d’un coup ne serait-ce plus viable en 2011 ? Subitement ?

Et en 2012 ?

Et n’y avait-il pas d’autres actes de direction à mettre en œuvre pour (tout à la fois) pérenniser cette force de conquête de nouveaux abonnés et la rendre plus performante dans l’intérêt du développement du journal, de notre journal ?

Et chiche pour les 10 000 abonnements par an. Il est encore temps que la direction du journal entende la voix de la raison.

Démonstration est faite :

• Que notre activité peut-être intégrée au sein de la SNJH et que, bien au contraire, elle y a toute sa place. D’ailleurs n’aurait-elle pas du y rester ?

• Et que les emplois peuvent être sauvés et que le journal peut être sauvé… DURABLEMENT…

 

Valprionde, le 26 juin 2011

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Communiqué des employés CGT de l’Huma

Posté par abonneurshuma le 20 juillet 2011

Adresse à l’ensemble du Personnel de l’Humanité
COMMUNIQUE DE LA SECTION SYNDICALE CGT DES EMPLOYES DE L’HUMANITE
Lors de la dernière séance du Comité d’Entreprise, la représentante du collège employés considérant la situation de l’Humanité très grave, (confirmée par les commissaires aux comptes qui ont déposé une procédure d’alerte), a proposé que les prérogatives en matière économique, qui sont celles de l’institution, soient mises en oeuvre par la nomination d’un expert comptable avec mission élargie afin de réunir toutes les énergies pour sauver leur entreprise.

En ayant un point de vue indépendant de la direction.


Elle regrette que la délégation donnée par les employés à leur mandataire dans cette instance ne puisse s’exercer pleinement au service de leurs intérêts.

Le CE étant une institution majeure de représentation des salariés, les moyens que lui confère la loi ne peuvent être détournés, voire contournés au prétexte de masquer les graves difficultés financières qui ne sont un secret pour personne ; c’est pourtant la position adoptée par le secrétaire du Comité d’entreprise qui a refusé cette proposition, mettant gravement en cause l’indépendance des élus et l’autonomie du Comité d’Entreprise vis-à-vis de l’employeur.


La section syndicale dénonce cette prise de position qui nuit gravement à la recherche et à la résolution des problèmes de gestion en continuant à cautionner l’absence cultivée de transparence nécessaire et urgente pour que chacun soit face à ses responsabilités.


Cette attitude relègue les salariés, qui sont aussi producteurs et agents économiques de l’entreprise, au rang d’assistés, les confinant à observer sans jamais prendre en compte leur point de vue, ce qui n’est, ni la doctrine de la CGT, ni la démocratie, ni ce pourquoi les élus se voient confier un mandat au CE.


Nous rappelons que la culture du secret mène à la connivence, à encourager la déresponsabilisation, la multiplication des décisions erratiques voire à les cautionner.


Les erreurs de gestion, quand elles se multiplient deviennent des fautes qui produisent les mêmes effets :


- Que ce soit la dernière réorganisation du service diffusion, notamment « l’externalisation du service relations lecteurs », faite sans aucune concertation avec les personnels concernés, en octobre dernier et qui, d’après la direction, « suit son cours », alors qu’elle s’avère catastrophique pour nos abonnés, les témoignages journaliers de nos lecteurs le prouvent, ils sont obligés d’appeler 3, 4 fois et souvent leur problème n’est pas réglé… Que fait la direction… Elle attend que la société SDVP (Le Parisien) reprenne la gestion de nos abonnés et poursuive la même politique avec la même société qui pose actuellement problème « Call expert ».


- Que ce soit l’absence d’une véritable politique commerciale qui fidélise nos lecteurs,


- Que ce soit la liquidation de la société SPDP, pourtant créée pour « mieux gérer les « abonneurs » laissant le journal sans aucun potentiel d’abonnements, sur ce sujet également aucune information n’a été donnée….

Communiqué des employés CGT de l'Huma dans soutiens cgt_une_force_a_vos_cotes-2

 


Le recours à un expert-comptable désigné et indépendant de la direction, n’est pas un coût, ni une dépense mais un moyen pour les salariés, qui sont aussi doués et capables d’un esprit de responsabilité, de mieux appréhender les données fournies par l’employeur pour faire des propositions efficaces d’amélioration du fonctionnement de l’entreprise.

L’expert serait chargé de réaliser un diagnostic global de l’entreprise en toute indépendance et du point de vue des salariés.


Tant il est vrai que les dirigeants qui se sont succédés ont été « recasés », mais que les seuls salariés ont été exposés et ont toujours fait les frais des réorganisations successives, licenciés, ils sont souvent partis en silence dans l’indifférence, déstabilisés psychologiquement et traumatisés.


Alors que leur expertise, leur pratique, leur professionnalisme, leurs points de vue n’ont jamais ou peu été pris en compte.

Il n’est plus tolérable que cette situation se perpétue au travers des institutions que par ailleurs tous les jours dans les colonnes du journal, nous dénonçons dans le comportement des employeurs.


La section syndicale CGT des Employés appelle à une véritable table ronde et négociation. Avec comme objectif une mobilisation de tout le personnel, de l’ensemble des partenaires sociaux, de la direction autour d’initiatives fortes, originales, de propositions sans exclusive, sans à priori, afin de créer les conditions pour que vive l’Humanité.


Le 8 juillet 2011


Lettre communiquée au Directeur du Journal

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Quel avenir pour l’Huma, sans ses abonneurs?

Posté par abonneurshuma le 20 juillet 2011

 

Quel avenir pour l'Huma, sans ses abonneurs? dans Informations logo-cgt

 

 

Le nombre d’abonnés au journal l’Humanité est de 36 000. Le journal perd naturellement environ 6000 abonnés chaque année.

20 « abonneurs » sur le terrain c’est, chaque jour, 200 contacts, 25 abonnements.
20 « abonneurs » sur le terrain c’est, chaque mois, 4 500 contacts, 550 abonnements.
20 « abonneurs » sur le terrain c’est, chaque année, 50 000 contacts, 6 000 abonnements.

De Dunkerque à Sartène, de Bayonne à Wissembourg, de Brest à Albertville,  imaginons les routes de nos campagnes et les rues de nos villes, imaginons les quartiers résidentiels et les quartiers populaires sans la présence des abonneurs avec leur carnet d’abonnements à la main.

Imaginons les fêtes fédérales, les meetings et notamment ceux à venir des présidentielles et législatives 2012, imaginons les débats, imaginons la prochaine fête de l’Huma sans la présence des « abonneurs » avec leur carnets d’abonnements à la main.

Si nous souhaitons voir réellement le journal de Jaurès se développer, il faut générer plus d’abonnements.
Sans cette collecte régulière de nouveaux abonnés, l’existence même du journal est menacée à très court terme.

L’entreprise, filiale du journal fondé par Jean Jaurès, en charge de cette activité de collecte d’abonnements est en procédure de dépôt de bilan.

• Ensemble, agissons pour que ces 21 emplois UTILES ET INDISPENSABLES au développement du journal soient pérennisés. Cette activité est très bénéficiaire et dégage des excédents de trésorerie.


• Ensemble, agissons afin que ces emplois soient intégrés, à nouveau, au sein de l’entreprise « journal l’Humanité » comme par le passé.

MAINTENANT, le journal L’Humanité est à l’heure des choix. Il se doit de reconstituer sa force de conquête d’abonnements qui avait été délaissée. Notre journal a besoin de lecteurs pour sa survie et son avenir.

Quelle interface entre les lecteurs et le journal ?
Quelle interface entre les lecteurs potentiels et le journal ?

Efficace, rentable, chaque jour et depuis plus de dix ans, ce collectif d’abonneurs fait ses preuves sur le terrain et répond à ces deux questions fondamentales et essentielles.

Pour vivre, notre journal L’HUMANITE, a besoin de journalistes, d’ouvriers du livre, d’employés, …Comme il a besoin de batailles financières en direction de l’Etat, en direction des entreprises qui font de la publicité…Comme il a besoin de souscriptions d’envergures, d’une fête de l’Humanité toujours plus rassembleuse…..Et comme il a besoin d’une force commerciale sur le terrain. L’addition de ces conditions n’est-elle pas essentielle ?

Signez et faites signer la pétition

De plus en plus nombreuses sont les organisations qui se sont saisies de ce débat et qui SE MOBILISENT et agissent pour sauver ces emplois, pour sauver durablement le journal.

« Faire vivre l’humanité est un combat quotidien. C’est le combat pour la démocratie »…. « Ce sera la force commune de celles et de ceux qui aspirent à des futurs communs » L’Humanité du 15 juin. Editorial de Patrick Le Hyaric.

Saint Denis, le 21 juin 2011

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L’humanité: un journal bientôt sans lecteurs?

Posté par abonneurshuma le 20 juillet 2011

Nous venons vers vous afin de vous informer sur la situation des abonneurs de l’Humanité en lutte depuis le 16 mai dernier.

En 2001, Le journal L’Humanité a créé une filiale (la SPDP) destinée à collecter des abonnements auprès des particuliers et des organismes divers, suite à un plan social et dans le but de remplacer la structure interne de recherche d’abonnés

Depuis le 15 juin 2011, la direction de la SPDP a demandé au tribunal de commerce de Bobigny la mise en liquidation immédiate de l’entreprise pour cessation de paiements.

L’Humanité n’a donc plus d’ambassadeurs sur le terrain pour réaliser les 6000 abonnements annuels nécessaires au maintient de son lectorat.

A court terme, c’est bien la survie du titre qui est désormais en jeu !

Depuis le début du conflit, nous portons l’idée que notre travail est indispensable à la pérennité du journal et que la solution proposée de diminuer fortement nos rémunérations (2000 euros net en moyenne sur 2010 pour un travail de cadre de la vente sans autre vie familiale et sociale que les week-ends) ne résoudra rien au problème soulevé par la direction de l’humanité, à savoir la durée de vie des abonnements réalisés.

Si nous voulons garder nos lecteurs, il faut assurer un meilleur suivi des abonnements réalisés, remettre en place une politique de relation lecteur efficace, et certainement pas affaiblir le corps des abonneurs qui représentent plus de 85% du chiffre du journal.

Au delà de ce fait, se pose un problème plus politique.

Alors que nous constatons une défiance de plus en plus grande de nos concitoyens sur la possibilité du politique à changer la vie et que le « tous pourris » gagne chaque jour d’avantage de consciences, avec les effets délétères que nous constatons sur le vote populaire, l’attitude de la direction de notre journal qui a refusé toute négociation et usé de tout les subterfuges patronaux pour empêcher la libre circulation des délégués du personnel, leur accès aux documents pouvant étayer leur plan alternatif, et qui à retenu les informations utiles à la compréhension de la situation, cette attitude ne semble pas de nature à donner à voir notre différence sur la scène politique.

Les abonneurs sont pour la plupart des militants communistes, progressistes et/ou syndicaux engagés depuis longtemps, certains en responsabilités. Nous ne pouvons admettre que notre direction prenne le risque de la disparition du journal de Jaurés, et nous en appelons à vous pour qu’enfin, sur cette question qui regarde tout les progressistes de ce pays, de réelles négociations s’engagent pour assurer l’avenir de notre journal, l’avenir des 31 salariés de la SPDP, au-delà des solutions purement comptables.

Notre beau journal appartient à ses lecteurs, aux progressistes de ce pays, il est de notre devoir de lui donner toutes les chances de rayonner encore pour de nombreuses années.

Une pétition de soutien est en ligne dans la rubrique « liens », signez et faites signer!

 

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