De quoi sommes-nous les victimes?
Posté par abonneurshuma le 1 août 2011
Où est la VÉRITÉ? Pourquoi s’obstinent-ils à la cacher?
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ». (Discours de Jean Jaurès du 30 juillet 1903 au lycée d’Albi.)
Alors comment fait-on pour chercher la vérité et la dire ? Aujourd’hui, en France, à Saint-Denis, dans les locaux du journal qu’il a fondé en 1904 et qui se réclame de ses valeurs ?
Alors comment fait-on pour chercher la vérité et la dire ? Aujourd’hui, en direction de ces salariés cadres VRP qui :
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Quotidiennement, rencontraient des centaines de citoyens pour leur proposer de participer à la défense et à la pérennité du journal l’Humanité,
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Quotidiennement et inlassablement recueillaient des dizaines d’abonnements.
Comment fait-on pour chercher la vérité et la dire ?
QUAND une direction dit :
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La situation de la structure (SPDP -Société de Prospection et de Production de Presse-) est catastrophique, la situation du donneur d’ordre unique (SNJH –Société Nouvelle Journal l’Humanité) est tout aussi catastrophique. « Ou vous acceptez, dans un délai d’un mois, une baisse de 20 à 40 % de votre salaire, une plus grande précarité…Ou vous êtes licenciés pour motif économique. » Nous avons donné tous les éléments à nos interlocuteurs (les grévistes, leur syndicat CGT…). Ils ne veulent pas négocier. Ils posent des préalables inacceptables. Ils ne sont porteurs d’aucunes propositions…
QUAND des grévistes, avec leur syndicat CGT disent :
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Nous voulons négocier et pour ce faire il nous faut des éléments fiables, précis et compréhensibles tant sur la situation financière que sur une évaluation quantitative, qualitative et comparative du travail produit. Aucune négociation réelle n’a eu lieu. Aucun des documents sollicités n’a été fourni. Nous n’avons aucun préalable. Et même aujourd’hui, notre avocat n’arrive pas à obtenir ces documents malgré toutes les demandes qu’il diligente et malgré toutes les promesses qui lui sont faites. Mais pourquoi Patrick Le Hyaric, les dirigeants du journal n’ouvrent-ils pas leurs comptes? Ne gèrent-ils pas à visage découvert ?
Alors comment fait-on pour chercher la vérité et la dire ?
Après 24 jours de grève à 90% des salariés concernés, alors que tous les syndicats de l’entreprise et au-delà nombre d’interlocuteurs ont demandé l’ouverture de négociations, tout simplement.
Après la liquidation d’une filiale totalement intégrée (quoiqu’en disent, toute honte bue et la bouche en cœur, les plus hauts dirigeants de l’Huma et du Parti Communiste qui ont été rencontrés mais qui ont refusé tout dialogue).
Et avec 31 licenciements secs et brutaux dans un groupe qui compte environ 200 salariés. Ce n’est pas rien sachant que la direction écrivait en mars 2011 (info réseau N° 3) : « …Meilleurs résultats… une forte progression des abonnements…progression de 31 000 €uros… deux groupes sont au-dessus des objectifs…FÉLICITATIONS… »
Après 7 semaines de grève, ces salariés croyaient que le grand jour allait arriver, ce 10 juin, à 10 heures. Beaucoup de monde (dans le journal et ailleurs) espérait qu’enfin le bon sens allait triompher, que de véritables échanges allaient se nouer dans un « lieu apaisé et serein » comme le précisait la direction. QUE LES NÉGOCIATIONS ALLAIENT S’OUVRIR. ENFIN !!!!!!!
Que nenni ! Une manœuvre de plus digne des patrons « les plus voyous ».
Le 10 juin à 10 heures dans une atmosphère surréaliste (un journal quasiment en état de siège avec des nervis partout) le gérant remettait aux représentants du personnel un courrier qu’il avait ouvert alors qu’il ne lui était pas adressé (comment se qualifie cette attitude? délictueuse?) et qui contenait une notification du tribunal de commerce « de déclaration de cessation de paiement émanant de l’employeur ». Elle était datée du 7 juin, l’audience a eu lieu le 15 juin.
Le nouveau gérant nommé le 24 mai a fait tout cela sans, à un seul moment, avoir eu la simple et basique démarche sociale « de prendre langue » ni » d’amorcer une simple étape de négociations » ni « de créer une rencontre » avec son personnel, avec ses représentants qui tous les jours demandaient, demandent encore à le rencontrer, à discuter pour avoir des éléments.
« Patrons voyous » commencez-vous à acquiescer !!! »
Estomaqués, interloqués, pris complètement au dépourvu,les délégués ont quand même demandé à ce gérant (drôle de conception de la gestion. En d’autres lieux on les appelle « les liquidateurs ») :
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La communication du contrat qui lie la SPDP à la SNJH.
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La communication du contrat de location de l’immeuble.
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Le versement du complément du salaire pour le mois de mai. (les salariés n’ont pas touché le net à percevoir qui figure sur leur bulletin de salaire)
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Le montant du chiffre d’affaire annuel des abonnements collectés depuis la création de la SPDP ainsi que le montant des versements de l’Huma en direction de son prestataire (Il parait que c’est 125%. Les pratiques pour les autres journaux sont de 150%)
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Des explications sur trois comptes :
- A savoir qu’un compte intitulé « sous-traitance » se monte à 187 000 €uros en 2008. De quoi s’agit-il pour un poste qui représente presque 10 % du CA sachant que le seul sous-traitant que nous ayons, à première vue, est la SNJH pour la gestion (tenue de la comptabilité, établissement des salaires….) et que cela ne devrait pas excéder 30 000 €uros par an.
- A savoir qu’un compte intitulé « locations, charges locatives et de copropriété dont montant des biens pris en location pour une durée supérieure à 6 mois » était de 173 000 €uros en 2007 et est passé à 255 756 €uros en 2008 soit 48 % d’augmentation en une année. De quoi est-il composé ? De combien est le parc de véhicules en location ?…… (il devrait être à ce jour de 25. Il est facile de nous répondre. De combien est-il ?)
- A savoir qu’un compte intitulé « Rémunération d’intermédiaires et honoraires » est passé de 3 544 €uros en 2007 à 28 233 €uros en 2008. Chacun est à même de calculer le pourcentage d’augmentation : 797 %
Le gérant a opposé une fin de non recevoir ferme et définitive à toutes ces demandes. Cela met les salariés, leurs représentants dans l’incapacité totale de formuler des propositions concrètes, fondées, précises, fiables…..
En l’absence de la moindre amorce de discussions, de négociations, la délégation du personnel a suggéré que cette posture de diktat, de refus total d’échange, d’opacité totale, de mise brutale devant le fait accompli ne pouvait :
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Que jeter de la suspicion sur la qualité des actes de gestions précédents, lors de ces dix dernières années et sur les actes actuels
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Qu’ engager le donneur d’ordre exclusif actuel car tout le monde sait que la création de deux sociétés distinctes n’est que le résultat d’un montage financier et que ces deux entreprises ne font qu’une (d’où la démarche en cours sur l’unité économique et sociale et l’action convergente des salariés de l’Huma et de la SPDP dont l’avenir est intimement lié.).
En effet, il faut savoir qu’un des précédents gérants était tout à la fois gérant de cinq entreprises reconnues par le tribunal de commerce :
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La Société de Gestion Poissonnière. SARL. Chiffres clés au 31/12/2009 :
Chiffre d’affaires : 2 451 200 €uros
Résultat : moins 66 684 €uros
Effectif : 19 personnes
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La Société de Prospection et de Diffusion de la Presse. SARL. Chiffres clés au 31/12/2009 :
Chiffre d’affaires : 2 410 932 €uros
Résultat : + 48 455 €uros
Effectif : 33 personnes
- La Société Nouvelle du Journal l’Humanité. SA à directoire et Conseil de Surveillance. Chiffres clés au 31/12/2009 :
Chiffre d’affaires : 29 504 000 €uros
Résultat : + 4 724 000 €uros
Effectif : 178 personnes
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La Société Humanité Investissements Pluralisme. SA. Chiffres clés au 31/12/2009 :
Chiffre d’affaires : 0 €uros
Résultat : moins 19 379 €uros
Effectif : 0 personnes
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L’Agora des Médias Alternatifs et Pluralistes. Société par Actions Simplifiée. Chiffres clés au 31/12/2009 :
Chiffre d’affaires : moins 42 053 €uros
Résultat : + 1 934 075 €uros
Effectif : 0 personnes
Depuis, bien évidemment, des modifications ont été apportées pour essayer « d’enfumer » comme disent certains.
Car si tout est clair et limpide pourquoi ne pas jouer la transparence et donner tous les éléments, à tous les interlocuteurs ?
Car si tout est clair et limpide pourquoi, depuis la création du syndicat en 2005 :
- Jeter le discrédit sur son action et ses positions, en maniant le mensonge, la délation, la rumeur,
- Entraver son fonctionnement jusqu’au délit d’entrave caractérisé comme la privation du délégué syndical (et délégué du personnel) et du délégué syndical auprès de l’UES (qui n’a pas été contesté) d’un accès libre aux services du personnel
- Expulser, manu-militari, ces mêmes élus accompagnés de leurs collègues des locaux de la SPDP le vendredi 1er juillet 2011.
Car si tout est clair et limpide et si l’on n’a rien à se reprocher pourquoi empêcher les salariés et leurs délégués :
- De contacter directement leur gérant,
- D’accéder librement au service du personnel, au service comptable qui s’occupent de leur frais,
- De prendre connaissance des quelques documents qu’ils sollicitent….?
ALORS COMMENT FAIT-ON pour chercher la vérité et la dire ?
Faute d’éléments complémentaires serait-il envisageable d’imaginer que :
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L’Huma se sert de la SPDP pour régler des problèmes qui sont bien réels et qu’elle est entrain « de scier la branche sur laquelle elle est assise ».
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La SPDP ait servi pendant de nombreuses années à faire remonter de la trésorerie, à « recaser » des dirigeants, etc…
La collecte d’abonnements est aujourd’hui rentable, voire très rentable. (Voir la page intitulé « RENTABLES« que personne n’a contesté. Et pour cause elle est établie à partir des tableaux fournis par la Direction, le 15 juin. Cette étude montre que cette activité a dégagé un excédent brut de 830 892 €uros en 2009 soit 33 235 €uros par abonneurs et a dégagé un excédent brut de 715 297 €uros en 2010 soit 28 611 €uros par abonneurs)
Cette collecte peut le devenir encore plus et, en améliorant la quantité et la qualité de cette collecte, elle peut être « encore et plus que jamais » de nature à participer de manière significative à sauver le journal de Jaurès.
Quelques éléments (à étayer et établis à partir du peu de renseignements en notre possession) qui sont de nature à participer à une compréhension de ce dossier bien opaque :
(Nous n’avons en notre possession, à l’heure qu’il est, que les comptes 2007, 2008, 2009 et 2010, très lapidaires, très globaux, sans aucun détail et nos réflexions sont à examiner dans ce cadre)
TOUT D’ABORD LE DÉFICIT DE 850 000 €UROS.
Vous avez dit déficit. REGARDONS CELA DE PLUS PRÊT.
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Année 2007 :
Montant des abonnements réalisés : 1 040 515 €uros.
Montant de la commission qui aurait du être versée par l’Huma : 1 300 643 €uros (1 040 515 €uros x 125 %)
Montant de la commission versée par l’Huma : 1 207 000 €uros
DIFFÉRENCE : 93 643 €uros auquel il convient de rajouter :
- Les commissions du journal « La Terre » que nous ne pouvons pas évaluer.
- Le travail produit par la cellule téléphonique (deux salariés à plein temps et leur encadrement) qui pourrait être estimé à 75 000 €uros.
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Année 2008 :
Montant des abonnements réalisés : 1 544 767 €uros. (La direction de l’Huma annonce 1 526 853. Pourquoi cette différence ?)
Montant de la commission qui aurait du être versée par l’Huma : 1 930 958 €uros (1 544 767 €uros x 125 %)
Montant de la commission versée par l’Huma : 1 906 000 €uros
DIFFÉRENCE : 24 958 €uros auquel il convient de rajouter :
- Les commissions du journal « La Terre » que nous ne pouvons pas évaluer
- Le travail produit par la cellule téléphonique (deux salariés à plein temps et leur encadrement) qui pourrait être estimé à 75 000 €uros.
- Année 2009 :
Montant des abonnements réalisés : 1 832 033 €uros. (La direction de l’Huma annonce 1 813 107 €uros. Pourquoi cette différence ?)
Montant de la commission qui aurait du être versée par l’Huma : 2 290 041 €uros (1 832 033 €uros x 125 %)
Montant de la commission versée par l’Huma : 2 279 000 €uros
DIFFÉRENCE : 11 041 €uros auquel il convient de rajouter :
- Les commissions du journal « La Terre » que nous ne pouvons pas évaluer
- Le travail produit par la cellule téléphonique (deux salariés à plein temps et leur encadrement) qui pourrait être estimé à 75 000 €uros.
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Année 2010 :
Montant des abonnements réalisés : 1 719 610 €uros (La direction de l’Huma annonce 1 745 522 €uros. Pourquoi cette différence ?)
Montant de la commission qui aurait du être versée par l’Huma : 2 149 512 €uros (1 719 610 €uros x 125 %)
Montant de la commission versée par l’Huma : 2 143 000 €uros
DIFFÉRENCE : 6 512 €uros auquel il convient de rajouter :
- Les commissions du journal « La Terre » que nous ne pouvons pas évaluer
- Le travail produit par la cellule téléphonique (deux salariés à plein temps et leur encadrement) qui pourrait être estimé à 75 000 €uros.
Sommes dues par l’Huma à la SPDP dans le cadre d’un non respect du contrat (produits non rentrés par la SPDP) : 136 154 €uros (93 643 €uros + 24 958 €uros + 11 041 €uros + 6512 €uros) auquel il convient de rajouter au moins 300 000 €uros (75 000 x 4) soit un total de 436 154 €uros auquel il convient de rajouter le commissionnement dû par le journal « La Terre »
Soit une absence dans les comptes SPDP d’une rentrée de 436 154 €uros sur 4 exercices seulement
Où est donc le déficit cumulé de 850 000 €uros sur 10 exercices avec un déficit inexplicable et inexpliqué de 401 000 €uros pour la seule année 2007.
Il existe un autre poste « produits » qui pose problème et qui est intitulé : « Relances abonnements »
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2007 : 159 000 €uros
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2008 : 126 000 €uros
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2009 : 71 000 €uros
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2010 : 13 000 €uros
De quoi s’agit-il ? Quel client nous payait cela ? De quel travail était-ce le résultat ? Ou ce travail a diminué et les charges qui pourraient lui être affectés ont diminué ? Ou ce travail a toujours été produit et sa rémunération par le client n’a pas été effectuée ? Dans tous les cas, financièrement parlant, une différence existe qui pourrait être évaluée sur seulement 3 ans à : 267 000 €uros
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2008 : 159 000 €uros – 126 000 €uros = 33 000 €uros
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2009 : 159 000 €uros – 71 000 €uros = 88 000 €uros
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2010 : 159 000 €uros – 13 000 €uros = 146 000 €uros
Ce n’est pas rien il manquerait, DANS LES RECETTES, une nouvelle somme de 267 000 €uros
L’excédent cumulé sur ces deux postes produits serait de : 703 154 €uros (436 154 €uros + 267 000 €uros) soit quasiment l’équivalent du fameux déficit cumulé de 850 000 €uros.
Sur quatre ans nous trouvons une différence sur deux seuls postes « produits » de 703 154 €uros et on veut supprimer cette activité sur un déficit cumulé (Qui oserait dire artificiel ? Fictif ?) de 850 000 €uros et avec un déficit pour la seule année 2007 de 401 000 €uros (et nous dégageons même un excédent en 2009 de 51 000 €uros. Bonjour le YOYO)
Exigeons que l’Huma paie ses dettes cumulées (où du mois en assume l’existence) et il n’y aurait pas de problème de trésorerie et l’activité collecte d’abonnements pourrait se poursuivre (en interne en reconstituant sa force initiale tel qu’elle existait jusqu’à l’an 2000) dans l’intérêt de l’Huma, de tous ses salariés et de tous les progressistes de France.
Le troisième et dernier poste « produits » pose aussi problème : « Mise à disposition personnel »
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2007 : 31 000 €uros
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2008 : 31 000 €uros
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2009 : 60 000 €uros
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2010 : 60 000 €uros
Somme totalement fixe d’une année à l’autre et puis qui double sur une autre période. A quoi correspond-elle ?
La SPDP a été créée le 19 02 2001, nous venons d’examiner une période de 4 ans.
Osons extrapoler sur 10 ans !!!
Nous venons d’examiner les produits. C’est suffisant dirait un néophyte. L’affaire est entendue !!
Afin que le tableau soit complet et compréhensible, sur les trois dernières années, il est utile de souligner que le nombre d’abonneurs a baissé et qu’il peut être intéressant d’examiner la productivité de ces abonneurs.
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2008 : 27 abonneurs : CA (chiffre d’affaire) par jour travaillé : 339,33 €uros (salaire moyen mensuel lissé sur une année entière : 1 995 €uros avec les particularités de leur activité et sachant que ce sont des cadres en grosse responsabilité)
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2009 : 24 abonneurs : CA par jour travaillé : 361,66 €uros (salaire moyen mensuel lissé sur une année entière : 2 179 €uros avec les particularités de leur activité et sachant que ce sont des cadres en grosse responsabilité)
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2010 : 24 abonneurs : CA par jour travaillé : 370,13 €uros (salaire moyen mensuel lissé sur une année entière : 2 088 €uros avec les particularités de leur activité et sachant que ce sont des cadres en grosse responsabilité)
Une productivité qui augmente ? Tiens, tiens, tiens…… nous avions cru entendre l’inverse. ILS DISENT TOUJOURS L’INVERSE.
Et à parler productivité, parlons productivité! (même si au sein de l’Huma cela pourrait choquer. Mais il faut bien vivre dans le monde réel. Vivre avec son temps comme le disent les réformistes)
Soyons courageux, examinons la productivité de ceux qui sont les ambassadeurs du journal auprès du grand public (comment mesurer la productivité d’un cadre supérieur qui passait son temps à regarder les grévistes du haut de sa fenêtre? Quels outils existent pour ce faire ?).
Dans un de ses écrits du 12 avril dernier (courrier recommandé qui proposait plusieurs modifications substantielles du contrat de travail avec menace de licenciement économique) la direction proposait une simulation avec un taux de chute des abonnements pour le premier quadrimestre de 4 %, de 2 % pour le deuxième quadrimestre, de 1,5 % pour le troisième quadrimestre et de 1 % par mois pour la deuxième année.
Admettons que ce taux de chute soit proposé après une analyse fine des réalités et qu’effectivement cette moyenne soit valide, bien réelle. (Nous ne sommes pas en mesure d’avoir tous les éléments et cela reste à vérifier. C’est d’ailleurs ce qu’il avait été convenu de faire en mettant en place un groupe de travail, qui n’a jamais vu le jour.)
Pour les huit premiers mois (deux premiers quadrimestres) la direction admet donc comme normal un taux de chute de 16 % (4% x 4 mois) + 8 % (2% x 4 mois) soit 24 %.
Et bien tout cela indique, tout simplement que les abonneurs VRP Huma sont de très bons producteurs car le taux de chute admis au quotidien « Le Parisien » est de 40 % pour les 8 premiers mois.
16 % d’écart et EN NOTRE FAVEUR.
Donc pas grand-chose à « gratter » de ce côté-là. Nous avons des « abonneurs » très performants ou des abonnés très performants (nous sommes prêts à partager la poire en deux : 8% pour les abonneurs, 8% pour les abonnés) Qui dit mieux !!!!!!!!
Toujours est-il que certains discours et écrits, au delà du mensonge, sont des discours infondés, manipulateurs, qui sont contredits par tous les instruments de mesures !
Alors proposer comme solution, pour sortir d’une crise qui n’existait pas à la SPDP, de faire pression sur la rémunération de ses cadres VRP en la flexibilisant et en la précarisant est un non sens, un vrai non sens.
Sachant que politiquement et économiquement ce type de mesure est toujours économiquement contreproductive, humainement impensable et politiquement inacceptable (lire l’Huma tous les jours et tous les éditos de nos dirigeants)
Soyons sérieux ! Redevenons sérieux : Soyons de vrais gestionnaires, de bons gestionnaires pragmatiques et tout, et tout.
Tentons d’examiner les charges (les dépenses).
Alors là, c’est plus compliqué car nous avons toujours aussi peu d’éléments, encore moins d’éléments. Et donc que tout cela est bien obscur.
Prenons des risques. OSONS !
Le poste globalisé de charges : « achat consommés »
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2007 : 58 000 €uros : ??% d’augmentation (nous n’avons pas les chiffres de l’année précédente)
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2008 : 79 000 €uros : + 36 % d’augmentation
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2009 : 61 000 €uros : – 23 %
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2010 : 76 000 €uros : 25 % d’augmentation
Bonjour le « Yoyo ». Dans une entreprise normale cela ne se passe pas comme cela ou du moins cela nécessite des explications rationnelles que tous demandeurs seraient en droit de connaitre. Au final en 3 ans : + 31 % (76 000 €uros comparés à 58 000 €uros). Pas mal quand même.
Le poste globalisé de charges : « autres charges externes »
- 2007 : 360 000 €uros : ??% d’augmentation (nous n’avons pas les chiffres de l’année précédente)
- 2008 : 456 000 €uros : + 27 % d’augmentation
- 2009 : 531 000 €uros : + 16 % d’augmentation
- 2010 : 544 000 €uros : + 3 % d’augmentation
En 3 ans : + 51 % (544 000 €uros comparé à 360 000 €uros). Pas mal sachant que ce poste représente 25 % des charges. Quelles explications rationnelles que tous demandeurs seraient en droit d’avoir ?
Le poste globalisé de charges : « services extérieurs »
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- 2007 : 152 000 €uros : ??% d’augmentation (nous n’avons pas les chiffres de l’année précédente)
- 2008 : 202 000 €uros : + 33% d’augmentation
- 2009 : 166 000 €uros : – 18 %
- 2010 : 197 000 €uros : + 19 % d’augmentation
En 3 ans : + 30 % (197 000 €uros comparé à 152 000 €uros). 45 000 €uros de plus. Pas mal sachant que nous avons du mal y mettre un contenu visible. Quelles explications rationnelles que tous demandeurs seraient en droit d’avoir ?
Et vous attendez tous, si vous avez suivi, jusqu’à maintenant, le poste « CHARGES DU PERSONNEL »
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2007 : 1 156 000 €uros : ??% d’augmentation (nous n’avons pas les chiffres de l’année précédente)
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2008 : 1 424 000 €uros : + 23% d’augmentation
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2009 : 1 519 000 €uros : + 7 % d’augmentation
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2010 : 1 480 000 €uros : – 3 %
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En 3 ans + 28 % (1 480 000 €uros comparé à 1 156 000 €uros). 324 000 €uros de plus. Pas mal sachant que nous avons du mal y mettre un contenu visible. Quelles explications rationnelles que tous demandeurs seraient en droit d’avoir ?
D’autant plus que nombre de VRP a baissé. Nous sommes 21 en activité contre 27 en 2008. Question ?
L’effectif global serait de 33 personnes au 31 décembre 2009 indique le tribunal de commerce. Nous avons du mal à arriver à ce chiffre. Questions ?
COMPTONS, RECOMPTONS……31 au jour de la liquidation de la SPDP et ce chiffre est valide.
Rentrons plus dans le détail et, pour ce faire, nous n’avons que deux années 2007 et 2008.
Mais cela peut être assez significatif. Nous allons tenter de le faire sur trois comptes, les plus explicites.
Le compte intitulé « locations, charges locatives et de copropriété dont montant des biens pris en location pour une durée supérieure à 6 mois » était de 173 000 €uros en 2007 et est passé à 255 756 €uros en 2008 soit 48 % d’augmentation en une année.
Normalement il est composé exclusivement de la location des voitures et de la location des locaux :
25 véhicules à 450 €uros par mois : (450 x 12 x 25) : 135 000 €uros. Où est le contrat ? Pourquoi ne veut-on pas le porter à notre connaissance ? Pourquoi nos dirigeants dont M. Patrick Le Hyaric se refusent à nous en communiquer les termes ?
Les chiffres « abracadabrants » que nous fournit la direction sont :
- 2007 : 96 452 €uros
- 2008 : 167 695 €uros
- 2009 : 145 617 €uros
- 2010 : 141 272 €uros
80 M2 (surdimensionnés !) de locaux à 210 euros annuel le M2 TTC avec charges (160 €uros le M2 hors charges) : 16 800 €uros. Sachant que les locaux actuellement occupé par la SPDP sont surdimensionnés et ne sont pas considérés comme des bureaux, car au rez-de-chaussée. (le loyer ne devrait-il pas être bien plus bas ?) Il est aussi nécessaire de relever qu’un salarié SNJH en occupe une partie en permanence et d’autre part qu’une partie de l’activité de certains salariés et donc des locaux seraient à « proratisés » en tenant compte des VRP sous statut SNJH (3 à ce jour soit 14 %) Où est le contrat ? Pourquoi ne veut-on pas le porter à notre connaissance ? Pourquoi nos dirigeants dont M. Patrick Le Hyaric se refusent à nous en communiquer les termes ?
Sur les locaux, on nous a tout raconté : la SPDP louerait directement, puis la SPDP serait en sous location, puis…. Et jusqu’au secrétaire du CE qui se refuse à accéder au contrat ou de le rendre public. Quelle transparence !!!!! Mais pourquoi est-ce si obscur ? Toujours est-il que ce poste s’est monté à 33 587 €uros en 2007 et 36 082 €uros en 2008 (chiffres de la direction donnés pour se justifier dans son communiqué de mi juin) soit quand même le double : Belle remontée de trésorerie ?
Sauf erreur de notre part, il existerait donc une différence supérieure à 103 956 €uros pour une seule année : 255 756 €uros moins 151 800 €uros (135 000 €uros + 16 800 €uros)
Pas rien, car multiplié par dix ans cela pourrait se monter à 1 039 560 €uros. BIEN SUPÉRIEUR AU DÉFICIT CUMULÉ (Qui a dit « remontée de trésorerie ?)
Le compte intitulé « sous-traitance » se monte à 187 000 €uros en 2008 (175 302 en 2007) De quoi s’agit-il pour un poste qui représente presque 10 % du CA sachant que le seul sous-traitant que nous ayons, à première vue, serait la SNJH pour la gestion (tenue de la comptabilité, établissement des salaires….) et que cela ne devrait pas excéder 30 000 €uros par an. Sachant que par ailleurs (cela pourrait être la contrepartie) des salariés de la SPDP et des cadres de la SPDP gèrent, préparent, encadrent les activités des abonneurs SNJH. Bonjour l’unité économique et sociale !!!
Et comment et par qui est évaluée cette sous-traitance? Et par qui est-elle facturée ? Où est le contrat ? Pourquoi ne veut-on pas le porter à notre connaissance ? Pourquoi nos dirigeants dont M. Patrick Le Hyaric se refusent à nous en communiquer les termes ?
Que peut englober d’autre, ce compte ?
Sauf erreur de notre part, il pourrait exister une différence de 150 000 €uros pour une seule année : 187 000 €uros moins 30 000 €uros) Pas rien, car multiplié par dix ans cela pourrait s’élever, se monter à 1 500 000 d’€uros. Quasiment deux fois le déficit cumulé !!! Pire que de la remontée de trésorerie…( DE LA SPOLIATION?)
Dans son communiqué de mi juin la direction évacue totalement ce poste ! Alors qu’elle est plus que prolixe sur la rémunération des abonneurs.
Pourquoi?
Le compte intitulé « personnel extérieur à l’entreprise » se monte à 37 240 €uros en 2008 (38 587 en 2007)
Que peut englober ce compte ? Cela représente 350 000 euros sur dix ans. Presque la moitié du déficit cumulé. Quand même !!!
Il doit se cacher de nombreuses et grosses erreurs, de grosses imprécisions, dans notre essai d’analyse car nous sommes confrontés à nombre d’inconnus. A trop d’inconnus.
Mais convenons ensemble que cela vaudrait la peine d’avoir quelques explications complémentaires :
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Avant de fermer une entreprise de cette taille pour un déficit (totalement artificiel) tel qu’il est annoncé , avant de priver 31 salariés d’emploi et de menacer l’équilibre de 31 familles et de les pousser vers la désespérance.
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Avant de fermer une entreprise de cette taille qui dégageait même un excédent de 51 000 €uros en 2009.
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Avant de fermer une entreprise de cette taille qui en 2010 avec un CA quasi identique, une masse salariale qui baisse, une productivité qui augmente générerait un déficit et serait confronté à un manque de trésorerie qui l’obligerait à cesser toute activité.
Comprenne qui pourra !!! Serions-nous confrontés à de nouvelles lois économiques renversantes, nouvelles, sachant que par ailleurs le donneur d’ordre ne peut pas normalement se priver de ce prestataire, ou du moins de cette activité, sans prendre le risque de disparaitre rapidement ?
SACHANT QUE PAR AILLEURS CE DONNEUR D’ORDRE, LE JOURNAL L’HUMANITÉ, devrait tout mettre en œuvre pour sauver, coûte que coûte, ses « abonneurs » qui sont tout autant essentiel à sa pérennité et à son futur développement que les journalistes, les ouvriers du livre, les employés, les cadres….
Pour mémoire, le journal l’Humanité possède un portefeuille de 36 000 abonnés, en perd 6 000 par an et sa force de vente en recueille 6 000 (Le syndicat, depuis sa création en 2005, a toujours dit qu’il était possible de recueillir 10 000 nouveaux lecteurs par an). Convenons ensemble que cette dernière hypothèse changerait la donne… pour les deux parties.
DES CHIFFRES, TOUJOURS DES CHIFFRES : La diffusion du journal
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Année 2005
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Abonnés (poste et portage) qui paient leur abonnement : 37 545
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Ventes au N° : 14 238
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Diffusion non payée : 3846
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% abonnement par rapport à la diffusion totale : 67,93%
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% abonnement par rapport à la diffusion payante : 72,50%
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Année 2006
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Abonnés (poste et portage) qui paient leur abonnement : 37 240
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Ventes au N° : 10 631
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Diffusion non payée : 2928
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% abonnement par rapport à la diffusion totale : 76 %
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Soit + 3,50 année précédente
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% abonnement par rapport à la diffusion payante : 77,79%
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Soit + 5,29 année précédente
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Année 2007
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Abonnés (poste et portage) qui paient leur abonnement : 36 201
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Ventes au N° : 10 285
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Diffusion non payée : 2 571
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% abonnement par rapport à la diffusion totale : 76,61 %
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Soit + 0,61 année précédente
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% abonnement par rapport à la diffusion payante : 77,87%
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Soit + 0,08 année précédente
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Année 2008
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Abonnés (poste et portage) qui paient leur abonnement : 35 343
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Ventes au N° : 9 532
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Diffusion non payée : 3 183
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% abonnement par rapport à la diffusion totale : 76,75 %
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Soit + 0,14 année précédente
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% abonnement par rapport à la diffusion payante : 78,76%
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Soit + 0,89 année précédente
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Année 2009
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Abonnés (poste et portage) qui paient leur abonnement : 36 361
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Ventes au N° : 9 203
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Diffusion non payée : 4 540
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% abonnement par rapport à la diffusion totale : 77,26 %
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Soit + 0,51 année précédente
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% abonnement par rapport à la diffusion payante : 79,80%
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Soit + 1,04 année précédente
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Année 2010
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Abonnés (poste et portage) qui paient leur abonnement : 36 063
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Ventes au N° : 8 440
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Diffusion non payée : 2 777
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% abonnement par rapport à la diffusion totale : 78,75 %
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Soit + 1,49 année précédente
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% abonnement par rapport à la diffusion payante : 81,03%
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Soit + 1,23 année précédente
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Sans commentaire. Ou plusieurs commentaires :
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La vérité des chiffres, leur réalité brutalité pourraient se suffire. Devraient suffire.
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Imaginons que la force de vente et ses abonneurs n’aient pas existé en 2009 : 6 801 abonnements récoltés. A VOS CALCULETTES.
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Imaginons que la force de vente et ses abonneurs n’aient pas existé en 2010 : 6 218 abonnements récoltés (car moins d’abonneurs en activité mais qui ont un ratio d’abonnements produits par jour travaillé quasi identique : 1,20 en 2009 contre 1,17 en 2010). A VOS CALCULETTES.
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On passe quand même de 72,50 % à 81,03 % : + 8,53 %.
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81 % des 21 697 000 €uros du « chiffre d’affaire vente nette des journaux » à comparer au total des produits du journal qui est de 30 123 000 €uros : 17 574 570 €uros sur 30 123 000 €uros.
Là, se trouve le cœur -le poumon- du journal car la publicité, l’aide au quotidien, la souscription, les autres produits sont plus aléatoires et ne sont pas la finalité : Un journal est écrit pour être lu.
L’Humanité, en tant que quotidien d’opinion n’a de raison d’être que s’il est lu, par le plus grand nombre. Qui peut se contenter de ce chiffre de 45 000 acheteurs quotidien et dire qu’il n’est pas « dépassable » sensiblement et durablement.
La vente en Kiosque diminue, les abonnements et donc leur collecte permanente deviennent le pilier incontournable de la diffusion et de la survie du journal….
Et nous ne parlons que chiffre brut, qu’en très bon gestionnaire…
Car le travail d’un abonneur sur le terrain :
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C’est en moyenne : 5 rencontres, 5 débats pour concrétiser un abonnement et donc il renforce en permanence l’audience du journal ce qui peut se traduire par des prolongements d’abonnements, de nouveaux achats en kiosque, par une meilleure sensibilisation au journal, un abonnement spontané à venir et donc un meilleur retour quand une campagne de souscription, de parrainage est lancée….
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C’est la rencontre permanente et la vitrine du journal auprès de nombreuses organisations politiques, syndicales, associatives, des collectivités, des bibliothèques et médiathèques, des élus, des responsables, des décideurs….
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C’est une présence visible et dynamique sur toutes les initiatives publiques : Peut-on imaginer les fêtes fédérales, les meetings, les débats, la fête de l’Huma sans les abonneurs, sans ses abonneurs ?
Messieurs les gestionnaires, Messieurs les dirigeants : Dans la vie du journal de Jaurès, il existe ce qui se quantifie, il existe ce qui ne se mesure pas. Et si ce qui ne se mesure pas était aussi important que ce qui se mesure. Quel avenir construisez-vous au journal l’Humanité ?
Enfin et malgré tout, en tant que bons gestionnaires, on peut se contenter de chiffres bruts qui démontrent, SANS AMBIGUÏTÉ, la rentabilité, l’extrême rentabilité de ce corps de recherche de lecteurs sur tout le territoire français.
Et, il ne faudrait pas oublier d’y rajouter une part de la publicité, et une part de l’aide de l’Etat, et une part de la souscription, etc… que perçoivent le journal car si le nombre de lecteurs baissait, ces ressources là ne risqueraient-elles pas d’être amoindries ?
La comptabilité analytique c’est une chose. Mais est-ce suffisant ? Est-ce pertinent et si c’est pertinent pourquoi ne jouez-vous pas la transparence en portant tous les éléments à l’ensemble des acteurs (Les lecteurs, les abonnés, les salariés du journal, leur organisations syndicales et leurs élus)
La sauvegarde d’un quotidien comme l’Humanité ne relève-il pas de la mise en œuvre d’une autre démarche (dépassant le simple gestionnaire)? Pourquoi ne le jouez-vous pas grand public ?
Tous les jours dans l’Huma parait une « auto publicité » d’un livre intitulé le « PACTE DES RAPACES. Un livre pour briser le silence ».
Mais le silence ne commence-t-il pas à devenir assourdissant autour de la suppression du corps des abonneurs, de leurs actions et de leurs propositions dont pas un lecteur du journal n’a été informé.
Car comment oser écrire en annexe de la publication des comptes 2010 publié le 13 juillet 2011 que « le coût de la conquête des abonnements élevé, dépasse de 360 000 €uros celui que nous avions envisagé »?
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Coût 2009 : 2 279 000 €uros
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Coût 2010 : 2 143 000 €uros
OU EST LE SURCOUT ???????
Qui avait envisagé quoi ? Qui est le nous ? Qu’avait-il envisagé en 2010, ce nous ? Avait-il envisagé quelque chose en 2011, ce nous ? Et en 2012, ce nous, qu’envisage-t-il ?
OU SONT LES 360 000 €UROS MIS EN AVANT ?
« Les 360 000 €uros de dépassement »
C’est vraiment du grand n’importe quoi! INQUALIFIABLE ET INDICIBLE !!!! Nous sommes sur une autre planète….
Le supplément à l’Humanité (pages communistes) du 8 juin dernier titrait : « Le PCF à l’heure des choix »
L’Humanité n’est-elle pas à l’heure des choix ?
Qu’en pensez-vous ?
ALORS COMMENT FAIT-ON pour chercher la vérité et la dire ?
ALORS QUE FAIT-ON ?………..
Et au fait, il parait que nous étions en rupture de trésorerie. (En cessation de paiement comme ils disent). Nous n’avons que les bilans 2007 et 2008. Mais il apparait dans ces bilans qu’un client (La SNJH ? Nous n’en avons qu’un) nous devait 49 997 €uros en 2008 (11 203 €uros en 2007) et que nous avions une autre créance de 59 332 €uros.
Comment a évolué la situation, les années suivantes?
Mais combien tout cela serait peu au regard de ce que le client (SNJH) n’aurait pas versé à la SPDP (voir le chapitre produit : CA réalisé et commission versée)
Mais combien cela serait peu au regard des chiffres portés à notre connaissance, à notre compréhension.
1 millions d’€uros, 2 millions d’€uros, 3 millions d’€uros……de REMONTÉES DE TRÉSORERIE !
Est-il pensable que la SPDP ait été pillée ? Est-il pensable qu’elle ait été « la vache à lait » de l’Huma ?
Et une fois cette « vache à lait » supprimée, QUEL AVENIR POUR L’HUMA ? Pendant quelques temps cette suppression pourra peut-être apparaitre comme une éclaircie, comme chaque fois qu’une entreprise externalise, mais à terme ? L’édifice ne s’écroule-t-il pas ?
En effet les frais fixes resteront comme la location de l’immeuble, comme les collaborateurs qui participaient à la gestion de ces 31 collaborateurs, etc…
ALORS COMMENT FAIT-ON pour chercher la vérité et la dire ?
ALORS QUE FAIT-ON ?………..
Reconnaissons que si les gérants successifs avaient travaillé dans la transparence, tous ces questionnements seraient inutiles. Le conflit n’aurait pas eu lieu, la confiance et le respect règneraient et l’Huma ne pourrait que conforter son potentiel et sa présence dans le paysage des quotidiens qui participent au pluralisme de la presse et à la démonstration que l’on peut faire autrement. Les grands médias disent tous à peu près la même chose. De différentes manières, ils nous invitent à accepter le monde tel qu’il est avec ses injustices, ses inégalités, la baisse des salaires, des retraites, le chômage…. L’huma, c’est une voix différente pour montrer que cela n’est pas fatal.
Ce serait bien qu’elle pratique en interne ce qu’elle défend quotidiennement dans son contenu et ne serait-il pas normal qu’elle prenne en compte ceux qui à l’intérieur, parmi ses salariés, demandent et sont prêt à participer à la déclinaison de ces magnifiques principes et rester en cela fidèle à la ligne éditoriale de son fondateur, Jean Jaurès ?
Reconnaissons que si tous les éléments étaient portés dans la clarté à tous les intervenants dans ce dossier, il aurait été possible aux salariés de faire des propositions censées et écrites comme se plaisaient à le rappeler les derniers gérants qui, eux, doivent connaitre les réponses à toutes ces questions.
Quant au dernier gérant (dit le liquidateur) qui « VIRE » plus vite que son ombre (15 jours, 31 emplois supprimés), ni vu, ni connu, trois petits tours et puis s’en va… Avec la bénédiction de tous les dirigeants de l’Huma dont M. Guillou (le précédent gérant et N° 2 de l’Huma) car tout se passait dans son bureau avec ses collaborateurs mis à disposition d »‘Ice Man »
Reconnaissons que les derniers gérants et surtout le donneur d’ordre unique porteraient une responsabilité politique historique si aucune autre réponse n’était apportée que celle qui est actuellement appliquée. Croyez-vous que les abonneurs soient utiles au développement et à la survie de l’Humanité? SANS ABONNEUR, L’HUMA PEUT-ELLE SURVIVRE DURABLEMENT ? (N’hésitez pas à voter sur notre blog : http://abonneurshuma.unblog.fr/)
Reconnaissons qu’il faut revenir sur ce massacre qui met en danger :
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31 salariés,
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31 familles,
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Le journal l’Humanité,
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Tous ceux qui travaillent en son sein (à plus ou moins court terme)
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Tous ceux qui travaillent en périphérie (à plus ou moins court terme)
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Tous les progressistes qui l’utilisent pour essayer de s’émanciper et de construire et/ou « co-construire » une ou des alternatives au système capitaliste et/ou au système « bon gestionnaire » qui détruit tout sur son passage.
Reconnaissons que tout doit être mis en place pour que la transparence qui n’a jamais existé soit mise en œuvre, que tous les éléments soient donnés à tous ceux qui le demandent et QUE CETTE FORCE DE VENTE SOIT RECONSTITUÉE.
Il n’est jamais trop tard ! « Indignez-vous » a écrit Stéphane Hessel puis « engagez-vous » !
NOMBREUX SONT CEUX QUI SUR CE DOSSIER SE SONT INDIGNÉS
ET LE MOMENT N’EST-IL PAS VENU QU’ILS S’ENGAGENT?
- Est-ce que les « ex salariés » de la SPDP peuvent laisser faire cela ?
- Est-ce que les salariés du journal l’Humanité peuvent laisser faire cela ? Qu’ils soient cadres, journalistes, employés, ouvriers du livre…..
- Est-ce que les syndicats (le nouveau, les anciens) du journal l’Humanité peuvent laisser faire cela ? Que se soit le syndicat des cadres, des journalistes, des employés, des ouvriers du livre…..
- Est-ce que les lecteurs du journal l’Humanité peuvent laisser faire cela ? Eux qui n’ont pas eu droit à la moindre information sur ce conflit qui touche profondément et intimement leur journal (dans sa pérennité) : 24 jours de grève totale suivie par 90 % du personnel concerné et pas une ligne d’information, pas une photo. BRAVO !
- Est-ce que les organisations du Parti Communiste peuvent laisser faire cela ?
- Est-ce que le Parti Communiste, au plus haut niveau, peut laisser faire cela ?
- Est-ce que les organisations du Parti de Gauche peuvent laisser faire cela ?
- Est-ce que le Parti de Gauche, au plus haut niveau, peut laisser faire cela ?
- Est-ce que les organisations constituant le front de Gauche peuvent laisser faire cela ?
- Est-ce que les organisations syndicales telles la CGT peuvent laisser faire cela ?
- Est-ce que la CGT, au plus haut niveau, peut laisser faire cela ?
- Est-ce que les adhérents des ces partis politiques, de ces organisations syndicales peuvent laisser faire cela ?
- Est-ce que les progressistes du pays peuvent laisser faire cela ?
Peut-il être répondu OUI à cette question ? Peut-on laisser répondre oui sans rien faire quand la perception de la réalité, de la problématique et de la cohérence des réponses à apporter s’accroit ?
Et si vous répondez NON, et si elles répondent non, vous-même et vos organisations :
- Apportez de toute urgence votre soutien (moral, financier, physique…) aux licenciés,
- Visitez leurs deux blogs, ici et ici
- Rejoignez leur « cause » sur facebook, ici
- Votez sur le blog : http://abonneurshuma.unblog.fr/
- Signez leur pétition,
- Interpellez la direction du journal au 0149 22 72 72
- Adressez des courriers et des mail à Patrick le Hyaric
- Lisez l’Huma tous les jours
- AGISSEZ, il est encore temps
Et si vous répondez NON, exigez que l’Huma réintègre ces (ses) licenciés, reconstitue et muscle sa force « conquête d’abonnements » car, de plus, cette activité production d’abonnements est rentable, très rentable. (Voir la page intitulée « RENTABLES« que personne n’a contesté. Et pour cause elle est établie à partir des tableaux fournis par la Direction, le 15 juin. Cette étude montre que cette activité a dégagé un excédent brut de 830 892 €uros en 2009 soit 33 235 €uros par abonneurs et a dégagé un excédent brut de 715 297 €uros en 2010 soit 28 611 €uros par abonneurs )
Et quand on voit les comptes de notre journal :
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Est-ce négligeable ?
-
Est-ce essentiel ?
Ensemble, tous ensemble, agissons pour sauver
le journal l’Humanité.
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L’Humanité n’est-elle pas à l’heure des choix ?
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