L’Humanité perd en appel !!!

Posté par abonneurshuma le 5 juin 2013

Près de deux ans de procédures, des frais importants avancés par les salariés licenciés et ceux décidés par la direction de la SNJH supportés par le journal sans doute en partie grâce aux souscriptions des lecteurs, La justice a tranché en faveur des VRP CGT.

Nous apprenons ce jour que la direction du journal, qui ne regarde pas aux frais car ce sont ses lecteurs qui paient, a décidé de se pourvoir en cassation.

L’objectif serait il d’épuiser les salariés en lutte depuis maintenant plus de deux longues années ? Car la SNJH se sert de ces procédures pour faire reporter les audiences prudhommales, face aux anciens abonneurs dont la plupart restent au chômage et arrivent en fin de droit.

Que lit on dans « l’Humanité » sur ces patrons qui multiplient les procédures pour ne pas faire droit aux demandes légitimes des salariés ?

« Faites ce que je dis, moi je m’en délivre », tel semble être le credo de cette direction.

En attendant, nous vous laissons juge du camouflet que la justice a infligé à la direction de l’Huma en publiant le jugement in-extenso :


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Hélas, nous ne nous étions pas trompés !

Posté par abonneurshuma le 21 février 2012

 

Une perte d’au moins 2 500 abonnés (- 8 %) !

 

Depuis le début du conflit dont la direction du journal est à l’origine, nous affirmons que l’activité très rentable et largement bénéficiaire des abonneurs est indispensable pour maintenir et développer le lectorat du quotidien de Jaurès et donc assurer sa pérennité. D’une manière durable.

Nos craintes sont hélas maintenant confirmées. La vérité des chiffres est impitoyable et tout aussi incontournable : Entre juin et décembre 2011, le nombre officiel d’abonnés a décru de 2 500 ! Sur 34 000 !

Jamais un tel recul en si peu de temps : En seulement 6 mois. C’est CATASTROPHIQUE.

Le travail des abonneurs est structurant au même titre que le travail de tous les autres salariés du journal et de l’engagement militant des lecteurs. Les chiffres de l’OJD (Office de Justification de la diffusion) des années précédentes sont plus qu’éloquents.

 

Combien de temps le journal, déjà fragile, pourra t’il supporter cette hémorragie ?

Et que penser de l’intense campagne de parrainage :

 

  • ·          Qui ne produit que des abonnements à très court terme et de très coute durée visant à compenser une baisse réelle, certainement bien supérieure à 2 500 abonnés,
  • ·          Qui demande des efforts toujours aux mêmes, les lecteurs militants,
  • ·          Qui devrait être « un plus » politiquement et financièrement et non servir à combler un déficit abyssal,
  • ·          Qui ne sert donc qu’à donner bonne conscience et à masquer la réalité des conséquences des décisions de certains dirigeants du journal qui s’entêtent dans une voie sans issue qui mène droit au mur

 

Car sans cet effort immense -déjà et toujours- produit par les lecteurs fidèles de l’Huma, où en seraient les chiffres de diffusion ? « C’est reculer pour mieux sauter »

 

Quels seront les chiffres, quelle sera la réalité en juin 2012, en décembre 2012 ? Et quelle est la part de l’Humanité Dimanche dans ces abonnements ? Quand ces abonnements parrainages « artificiels » et de courte durée seront arrivés à échéance, quand cette énième campagne sera finie…. Alors que, dans le même temps, la campagne dynamique du front de gauche et l’écho qu’elle recueille représentent une opportunité historique.

La direction du journal ne peut plus tricher et s’entêter et à contrario ne doit-elle pas faire toute la vérité sur les chiffres réels de diffusion ? Ne doit-elle pas mettre fin à ce conflit inutile, couteux et suicidaire ? Quelle politique offensive et concrète de développement à moyen et long terme ? Quelles mesures pour réellement sauver le pluralisme de la presse et mettre le journal de Jaurès à l’abri des mauvais coups…? Ne doit-elle pas écouter les salariés du journal et notre syndicat et ouvrir des négociations de fin de conflit visant à rétablir chaque abonneur dans ses droits à indemnités légales et à la reprise de leur activité « recherche de nouveaux abonnés » pour ceux qui le souhaitent ?

 

N’est-ce pas la seule, unique, responsable et durable possibilité pour le journal d’assurer sa pérennité ?

IL EST ENCORE TEMPS. LA RAISON DOIT L’EMPORTER.

 

  Abonnements payés par l’abonné destinataire
Postaux Portés
janvier 2011 31 676 3 474
février 31 552 3 424
mars 32 232 3 389
avril 30 892 3 195
mai 31 992 3 313
juin 33 006 3 207
juillet 32 005 2 878
août 30 475 2 791
septembre 31 741 3 148
octobre 29 765 3 080
novembre 30 989 3 202
décembre 30 588 3 123
Total 8 230 020 837 249
Moyenne 31 412 3 196
Moyenne 201001-201012 32 574 3 489
Variation 11/10 -3.57% -8.40%

Document publié le 31/01/2012, imprimé le 16/02/2012 – ©OJD 2012 – tous droits réservés.

 

Juin 2010                      32 554                                3 511           

Décembre 2010            31 926                                 3 564   

 

Consultez les autres années : Source : http://www.ojd.com/adherent/2661

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Assemblée générale du 07 février au siège de la CGT à Montreuil

Posté par abonneurshuma le 17 février 2012

Assemblée générale du 07/02/2012
Album : Assemblée générale du 07/02/2012

20 images
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La vérité sur l’évolution du nombre d’abonnés à l’Humanité !

Posté par abonneurshuma le 6 janvier 2012


 

Entre le mois de juin et le mois de décembre 2011, nous venons d’apprendre que la collecte de nouveaux lecteurs via la plate-forme numérique du journal l’Humanité à été de 60 abonnements (Quotidien et HD confondus…). Et ce malgré les cadeaux consentis.

60 abonnements en 6 mois : 10 abonnements par mois. Combien de lecteurs perdus dans le même temps?


Ce chiffre est à rapprocher de ce qu’aurait été la réalisation moyenne des 21 abonneurs s’ils étaient restés en activité : Au moins 3.000 abonnements pendant cette même période de 6 mois. Sans compter le travail de fidélisation non quantifiable…

Pour ce journal dont la situation est déjà extrêmement précaire, nous réaffirmons que le refus de tout dialogue de la direction de l’Huma avec les licenciés est suicidaire. Arrêtons le marathon judiciaire avant que l’irréparable se produise.

Les économies comptables à court terme réalisées vont se payer très rapidement par une chute inéluctable, rédhibitoire de la diffusion.

 

Il est plus que temps de réagir. C’est urgent et encore possible.

Interpellons M. Patrick Le Hyaric afin que :

 

  • La situation des 31 licenciés de la filiale « fictive » collecte d’abonnements du journal soit enfin résolue,

 

  • Soit proposée, au sein du journal, la réintégration de tous les licenciés qui le souhaitent,

 

  • Que soit reconstituée, toujours au sein du journal, une force de recherche de nouveaux abonnés à la hauteur des enjeux.

 

Sur le terrain, l’absence des « abonneurs » est ressentie comme un manque criant et préjudiciable sur les meetings, les assemblées populaires, les fêtes….

 

Des Fédérations Départementales et des Sections, de plus en plus de questionnements émergent, les militants attachés au journal commencent à mesurer cette absence cruelle et préjudiciable.

 

Il y a urgence ! Cette activité est économiquement rentable et politiquement utile, autant dire INDISPENSABLE AU JOURNAL.

 

Demandons au directeur, grand défenseur de l’emploi, promoteur du dialogue social, de la transparence etc…, qui cumule également son poste avec celui de député européen :

 

  • Le nombre d’abonnés payants et de longue durée (hors parrainage et tout autre artifice) à l’Huma quotidienne et à l’Huma dimanche à la date du 1er juin.
  • Le nombre d’abonnés payants et de longue durée (hors parrainage et tout autre artifice) à l’Huma quotidienne et à l’Huma dimanche au 1er décembre2011 ou au 1er janvier 2012.

 

Nous avons droit à la vérité des chiffres qui conditionnent l’avenir réel du journal de Jaurès et non à l’enfumage de discours incantatoires habituels ou de « mesurettes » de façade :

 

  • Qui se veulent tromper les militantes et les militants, les lectrices et les lecteurs, les donatrices ou les donateurs… qui sont très attachés au journal
  • Et/ou qui se veulent donner bonne conscience à des dirigeants totalement discrédités à terme par leurs actes de direction à contre sens, contre productifs, dangereux, suicidaires…

 

L’adresse du directeur du journal est : plehyaric@humanite.fr

 

Meilleurs vœux d’existence et de développement à la presse écrite qui constitue un des piliers de la démocratie, et que l’année 2012 ne voit pas de nouvelles disparitions de titres…

 

Saint-Denis, le 6 janvier 2012

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CONCLUSIONS POUR AUDIENCE T.I. DU 09/12/2011

Posté par abonneurshuma le 8 décembre 2011

1
TRIBUNAL D’INSTANCE DE SAINT-DENIS
N° de RG : 11-11-001655
AUDIENCE DU 09 décembre 2011 à 11 heures
CONCLUSIONS
POUR :
- Monsieur Jacques LAUR,
- Monsieur Sylvain PLOUZIN,
- La Fédération Nationale CGT des Professionnels de la Vente
Défendeurs
AYANT POUR AVOCAT :
Maître Sandrine BOURDAIS
Avocat à la Cour
36-38, rue des Plantes – 75014 PARIS
Tél : 01 45 42 11 44 ; Fax : 01 45 42 11 45 ; Vest. G 709
CONTRE :
La Société de Prospection et de Diffusion de Presse (SPDP), en liquidation
judiciaire, représentée par Maître MOYRAND, pris en sa qualité de liquidateur
judiciaire de la SPDP
Demanderesse
AYANT POUR AVOCAT :
La SELAS SCA
Avocat à la Cour
EN PRESENCE :
La SNJH
Défenderesse
AYANT POUR AVOCAT :
Maître Hervé TOURNIQUET
Avocat à la Cour
2
PLAISE AU TRIBUNAL
Par requête en date du 27 octobre 2011, la SPDP, société en liquidation judiciaire,
représentée par son liquidateur, Me MOYRAND a saisi le Tribunal d’instance de STDENIS
aux fins de :
« – A titre principal, faire constater la disparition de l’unité économique et sociale reconnue
entre les sociétés SPDP et SNJH à la date du 23 juin 2011, date du jugement du
Tribunal de commerce de BOBIGNY prononçant la liquidation judiciaire sans
poursuite d’activité à l’encontre de la SPDP,
- A titre subsidiaire, faire constater la sortie, à la date du 23 juin 2011, de la SPDP du
périmètre de l’unité économique et sociale regroupant les sociétés SPDP et SNJH. »
Aux termes de sa requête, la SPDP fait valoir que l’unité économique et sociale,
reconnue à la date du 11 juin 2011, entre les sociétés SNJH et SPDP, par décision du
Tribunal d’instance de ST-DENIS par décision en date du 4 octobre suivant, a
disparu à la date du prononcé du jugement de liquidation de la société SPDP rendu
par le Tribunal de commerce de BOBIGNY le 23 juin 2011. (pièce 1)
Considérant que le jugement de liquidation emporte dissolution anticipée de la
SPDP, au jour du jugement de liquidation, cette dernière demande au Tribunal de
céans de constater la disparition de l’UES constituée de la SNJH et de la SPDP. (pièce
SPDP 1)
Une telle demande ne saurait sérieusement prospérer.
En soi, le principe même d’une telle requête peut surprendre en ce qu’elle consiste,
pour une société, à s’extraire du périmètre d’une UES dont elle serait membre, tant
cette appartenance ne peut que servir ses intérêts, du moins ceux, dont on n’ose
penser qu’ils soient négligeables, de ses salariés.
De fait, ou plutôt de droit, il est acquis que si, à titre de principe, les conditions
d’effectifs et le nombre de licenciements dont dépend l’obligation d’établir un plan
de sauvegarde de l’emploi s’apprécient au niveau de l’entreprise que dirige
3
l’employeur, « il en va autrement lorsque, dans le cadre d’une unité économique et sociale,
la décision de licencier a été prise au niveau de cette UES ». (Soc. 16 novembre 2010, n°9
09-69485 à T 09-63489)
Or au regard de la décision particulièrement bien motivée rendue par le Tribunal de
céans le 4 octobre 2011, qui a constaté sur le fondement d’un faisceau de moultes
indices, qu’il y avait tout à la fois :

  • Unité économique
  • Et unité sociale

Entre les entités SPDP et SNJH, il est certain que, lorsque le débat au fond viendra
sur le bien fondé et la régularité des licenciements pour motif économique des
salariés de la SPDP, la nuance apportée par l’arrêt précité du 16 novembre 2010 aura
vocation particulière à jouer. (pièces 2, 3 et 4)
Que dire lorsque, au regard des mêmes constats faits par le Tribunal de céans dans sa
décision précitée du 4 octobre 2011, il apparaît que la reconnaissance de l’UES
contestée n’est rien d’autre que la reconnaissance et l’officialisation des qualités de
co-employeurs des sociétés SPDP et SNJH vis-à-vis des salariés de l’une et l’autre
d’entre elles, soit une qualité de co-employeurs que ne pouvait méconnaître la société
SPDP, prise en la personne de son liquidateur, quand elle a procédé au licenciement
économique des salariés concernés que ce soit en termes :

  • D’appréciation de la réalité et du sérieux des difficultés économiques

alléguées ; que dire au regard de l’arrêt, remarqué, de la Cour de cassation en
date du 18 janvier 2011, énonçant que la cessation d’activité cesse d’être une
cause économique autonome en présence d’une situation de co-emploi : la
cause économique doit alors exister chez les deux co-employeurs au jour de la
rupture et la fermeture de l’une des entreprises doit être justifiées par une
« cause commune » approuvée au regard des deux entités co-employeurs. (Soc.
18 janv. 2011, n°09-69199)

  • Du périmètre de l’obligation préalable de reclassement,
  • De la mise en oeuvre des critères présidant à l’ordre des licenciements.

(Pièces 5 et 6)
4
On comprend ainsi mieux la démarche de Me MOYRAND, es qualité de mandataire
liquidateur de la société SPDP dont il demande qu’elle soit extraite d’une unité
économique et sociale dont elle est membre, ce qui ne peut qu’apporter que quelques
garanties supplémentaires à ces salariés (encore que, à supposer que l’UES soit,
comme requis, considérée comme « disparue », les indices relevés par le Tribunal de
céans au soutien de la reconnaissance de ladite UES, et qui sont autant d’indices
d’une situation de co-emploi, n’en seraient pas pour autant anéantis !)
Mais si on comprend mieux le « pourquoi » de cette démarche, a priori étonnante de
Me MOYRAND, son fondement reste surprenant.
Au soutien de sa requête, Me MOYRAND, es qualité de liquidateur de la société
SPDP, fait valoir que « l’article 1844-7-7° du Code civil précise que la société prend fin par
l’effet d’un jugement ordonnant la liquidation judiciaire. »
« En d’autres termes, le jugement de liquidation judiciaire emporte dissolution anticipée de
l’entité juridique à effet au jour du jugement. »
Ce qui, à bien comprendre, signifierait, dès lors qu’une UES suppose la réunion d’au
moins deux entités juridiques que l’UES :

  • composée des sociétés SPDP et SNJH,
  • telle que reconnue par le jugement particulièrement motivé du Tribunal

d’Instance de ST-DENIS le 4 octobre 2011,

  • comme existant à la date du 11 juin 2011,

aurait cessé d’exister le 23 juin 2011, date à laquelle la liquidation judiciaire de
l’entreprise fut prononcée par le Tribunal de commerce de BOBIGNY. (pièce SPDP
1)
Ce raisonnement porte en soi le fait que la société SPDP a donc cessé d’exister ce
même 23 juin 2011.
Mais il porte en soi, paradoxalement, des interrogations, sur la raison d’être et d’agir
du liquidateur de la société SPDP !
5
Car si la société « a disparu », quels sont son rôle et ses fonctions ?
A moins qu’il ne soit rappelé que, conformément aux dispositions de l’alinéa 3 de
l’article 1844-8 du Code civil, occultées par Me MOYRAND : « la personnalité morale de
la société subsiste pour les besoins de la liquidation jusqu’à la publication de la clôture de
celle-ci »,
Disposition reprise, mot pour mot dans l’article L237-2 du Code de commerce.
Il sera ainsi donc demandé au Tribunal de céans de rappeler que, à ce jour, et sauf à
ce que la clôture des opérations de liquidation soient intervenues, ce dont il
conviendra que la preuve en soit rapportée, la personnalité morale de la société
SPDP survit. (C’est d’ailleurs ce qui justifie la mission du liquidateur de la SPDP,
également exercée dans l’intérêt des salariés de la société liquidée.) (pièces 5 et 6)
Ce qui suffit à justifier la survie à ce même jour d’une UES, telle que composée de
deux entités juridiques distinctes, soit de deux groupements dont chacun est encore
doté, à ce même jour, de la personnalité morale.
En conséquence, le Tribunal de céans ne pourra que rejeter la requête présentée pour
le compte et au nom de la SPDP par son mandataire liquidateur.
D’ailleurs, si, à suivre le raisonnement de ce dernier, la société SPDP a perdu sa
personnalité morale dès le 23 juin 2011 (entrainant donc par là-même « disparition de
l’UES) comment cette même société peut-elle prétendre ester en justice par requête
en date du 27 octobre 2011.
A titre subsidiaire, si par extraordinaire le Tribunal de céans considérait que le
jugement de liquidation entraine disparition de l’UES telle que constatée par décision
du 4 octobre 2011, il conviendrait de sursoir à statuer dans l’attente de la décision qui
sera rendue, le 26 janvier 2012, par la Cour d’appel de PARIS, statuant sur l’appel
interjeté par M. LAUR contre le jugement de liquidation rendue le 23 juin 2011, M.
LAUR ayant conclu à titre principal, à la nullité du jugement d’ouverture pour
irrégularité dans la saisine du Tribunal de commerce. (pièces 7 et 8)
6
Dès lors, si la Cour d’appel venait à annuler la décision entreprise, les défendeurs à
la présente instance se verraient contraint de ressaisir le Tribunal de céans afin de
faire constater l’existence d’une UES au 23 juin 2011 !
En tout état de cause, il est demandé au Tribunal de céans d’ordonner à Me
MOYRAND, es qualité de liquidateur de la SPDP, de porter au passif de la
liquidation de la SPDP la somme de 3 000 € au bénéfice de MM LAUR et PLOUZIN
en application de l’article 32-1 du Code de procédure civile, à titre de dommages et
intérêts en réparation des préjudices que la multiplication des procédures dilatoires
de la SPDP engendre.
Il est également demandé au Tribunal de céans de condamner in solidum Me
MOYRAND au paiement de cette somme.
En effet, hors la présente requête, manifestement infondée, sauf à admettre qu’un
mandataire liquidateur ignore les dispositions de l’alinéa 3 de l’article 1884-8 du code
civil ainsi que celles de l’article L 237-2 du Code de commerce aux termes duquel « la
personnalité morale de la société subsiste pour les besoins de la liquidation jusqu’à la clôture
de celle-ci », le Tribunal de céans ne pourra que constater qu’il ressort des différentes
pièces versées aux débats que la SPDP multiplie intentionnellement les procédures à
l’encontre de ses anciens salariés.
Ainsi, a-t-elle formé pourvoi en cassation contre la décision rendue par le Tribunal de
céans en date du 4 octobre 2011, tel que reconnaissant l’existence d’une UES entre les
entités SPDP et SNJH. (pièce 9)
A l’appui de ce pourvoi, la même société, toujours représentée par son liquidateur,
fait valoir que :« si les critères permettant de caractériser l’existence d’une unité économique
et sociale doivent être appréciés à la date de la requête introductive d’instance, la disparition
depuis lors, par suite de sa liquidation judiciaire, de l’une des entités juridiques
comprise dans le périmètre de la demande de reconnaissance de cette unité
économique et sociale au jour où le juge statue a pour effet de rendre désormais sans
objet cette demande ; qu’en l’espèce, postérieurement à la date de la requête introductive
d’instance tendant à la reconnaissance d’une unité économique et sociale entre les sociétés
SPDP et SNJH, la SPDP a été mise en liquidation judiciaire par jugement du 23 juin 2011 ;
qu’en retenant néanmoins que la mise en liquidation judiciaire de la société SPDP ne faisait
7
pas obstacle à la reconnaissance d’une unité économique entre ces deux sociétés, le Tribunal
d’Instance a violé l’article L 2322-4 du Code du travail et l’article 1844-7 du Code civil »,
Soit exactement les mêmes arguments que ceux développés devant le présent
Tribunal. (pièce 9)
L’objectif poursuivi est manifeste : dissuader, par le coût financier des dépenses
engagées ou à engager pour se défendre, les salariés à faire valoir leurs droits en
justice.
L’objectif poursuivi est également triste quand on veut bien se souvenir que la SPDP
et la SNJH sont des sociétés qui ont pour valeur et objectif proclamés… la défense
des droits des salariés !
C’est en considération de ce contexte particulier et de l’ampleur des frais
qu’engendre pour les salariés de la société SPDP la défense de leurs droits dans des
contentieux manifestement abusifs et dilatoires, qu’il est demandé au Tribunal de
céans de faire droit à la présente demande de dommages et intérêts.
PAR CES MOTIFS
Il est demandé au Tribunal d’instance de ST-DENIS de :

  • A titre principal, de débouter la SPDP de l’ensemble de ses demandes,
  • A titre subsidiaire, de sursoir à statuer dans l’attente de la décision qui sera

rendue sur l’appel interjeté contre la décision de liquidation judiciaire de la
SPDP,

  • En tout état de cause, d’ordonner à Me MOYRAND, es qualité de liquidateur

de la société SPDP, de porter au passif de la liquidation de la SPDP, au
bénéfice de MM. LAUR et PLOUZIN, les sommes suivantes :
o En application de l’article 32-1 du Code de procédure civile : 3 000 €,
o En application de l’article 700 du Code de procédure civile :720 €,
8

  • Condamner in solidum la SCP MOYRAND-BAILLY prise en la personne de Me

MOYRAND au paiement desdites sommes.

  • Condamner in solidum la SPDP et la SCP MOYRAND-BAILLY prise en la

personne de Me MOYRAND aux entiers dépens de la présente instance.
SOUS TOUTES RESERVES
Pièces jointes :
1. TI de ST-DENIS 4 octobre 2011
2. Attestation de M. Pascal CHAUVET
3. Attestation de M. Alain GENTIL
4. Attestation de M. Michel AILI
5. Lettre de licenciement pour motif économique en date du 6 juillet 2011
6. Contestations de leur licenciement par MM LAUR et PLOUZIN, salariés
protégés auprès du Ministre du travail
7. Déclaration d’appel contre le jugement de liquidation judiciaire
8. Extrait des conclusions d’appel déposées par M. LAUR à l’audience du
25/11/2011
9. Mémoire déposé par la SPDP devant la Cour de cassation

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Respecter les décisions de justice.

Posté par abonneurshuma le 31 octobre 2011

La Justice a reconnu l’appartenance de la SPDP à l’Humanité


CETTE VICTOIRE DOIT ÊTRE PRISE EN COMPTE

 

 

 

Le Tribunal d’Instance de Saint-Denis vient de rendre une décision dont les attendus sont clairs, extrêmement bien motivée en fait et en droit. : L’Union Économique et Sociale (UES) entre le journal l’Humanité et la filiale SPDP que ce même journal a créée le 19 février 2001 est bien constatée au 11 juin.

 

Cette première décision s’inscrit dans le prolongement  du contenu des lettres de licenciement adressées, début juillet, à aux salariés abonneurs dans lesquelles le liquidateur écrit : « La Société de Prospection et de diffusion de presse (SPDP) appartient au sens du droit du travail au « groupe Humanité »… »

 

Cette première décision de justice vient conforter notre détermination :

 

·         A protéger les 31 salariés licenciés arbitrairement et injustement et à les rétablir dans tous leurs droits passés, présents et à venir.

·         A sauver tous les emplois qui existent dans ce journal et qui seront menacés très rapidement si une vraie et dynamique politique commerciale n’est pas décidée et mise en œuvre avec détermination.

·         A construire un avenir durable au journal fondé par Jean Jaurès qui aurait bien du mal à se retrouver dans les choix actuels, leurs conséquences et les postures adoptées par les premiers responsables de ce titre dont la ligne éditoriale est pourtant : La défense et la promotion des valeurs progressistes réelles.

 

 

LES DIRIGEANTS DE L’HUMANITE DOIVENT PRENDRE EN COMPTE LA NOUVELLE SITUATION. Et la réalité : A savoir que ce journal ne peut pas vivre durablement sans la collecte minimum de 6000 abonnements annuels qui avait déjà bien du mal à maintenir le lectorat à son niveau par ailleurs insuffisant.

 

Cette activité est rentable, très rentable et elle INDISPENSABLE ÉCONOMIQUEMENT ET POLITIQUEMENT.

 

Cette décision de bon sens  crée une nouvelle situation opposable d’une manière irréfutable aux dirigeants de l’Humanité qui se font les chantres quotidiens de la lutte contre toutes ces filialisations, externalisations. Et à juste raison car elles cachent bien souvent des magouilles financières tout en permettant la mise en place de reculs sociaux. 

 

ALORS. ALORS QUE FAISONS-NOUS ? COMME LES AUTRES, COMME LES CHANTRES DU LIBÉRALISME ?

 

L’avenir du journal l’Humanité est étroitement lié à l’avenir des propositions alternatives et innovantes portés aujourd’hui par le syndicat CGT des abonneurs. Le travail des abonneurs est l’une des clefs de la diffusion de l’Humanité et de L’Humanité Dimanche (et de la Terre) La situation actuelle de blocage est préjudiciable et périlleuse pour tout le monde, à tous les niveaux et sur tous les plans.

 

Notre activité est rentable et indispensable au redressement du journal.

 

Notre solution alternative SUR LE RENFORCEMENT DU LECTORAT s’appuie sur des données fiables et concrètes qui constituent un plan de relance crédible. Certains le critiquent en catimini, souvent de façon incompréhensible. Cette critique vise essentiellement à nous dénigrer et feint d’ignorer notre propre existence, nos propres compétences et le potentiel dont nous sommes porteurs pour créer un avenir à notre journal.

 

Pourtant, nous ne demandons qu’un juste retour des choses.

 

Aucune donnée chiffrée, aucun compte, aucun document ne nous ont été donnés en toute transparence.

La vérité nous est cachée, personne n’est jamais vraiment venu discuter avec nous…

 

POURQUOI ? EST-CE ACCEPTABLE ?

 

Est-ce une attitude responsable, digne……et à la hauteur :

 

  • De la réponse que mérite cette grève exemplaire de 24 jours au sein du journal l’Humanité ?
  • De la situation que génèrent ces 31 suppressions d’emploi -pour les licenciés eux-mêmes et pour l’avenir et le développement du lectorat du journal- ?
  • De cette première décision favorable de justice rendue……….?

 

Les Ponce Pilate ont fait leur temps.

 

Nous voulons participer à la constitution d’une entreprise souveraine où s’exerce pleinement une démocratie responsable sur les choix fondamentaux.

 

Les dirigeants de l’Huma ne peuvent pas continuer à ignorer notre mouvement. Nous continuerons d’ailleurs à le faire grandir. Les soutiens s’amplifient, se multiplient.

 

Nous avons sollicité, nous avons rencontré Monsieur Michel Laurent, Président du Conseil de surveillance de l’Humanité, Monsieur Pierre Laurent, 1er secrétaire et ancien rédacteur en chef du journal. Les membres du CN ont reçu nos communications, les secrétaires de FD aussi. Tout cela sans grands échos.

Vont-ils continuer à regarder leurs chaussures ?

 

Il est temps que le PCF, en tant qu’actionnaire principal, se saisisse de cette question, qu’il mette à l’ordre du jour une véritable réflexion démocratique sur le devenir du journal, sa pérennité, son développement et le rayonnement des valeurs qu’il porte.

 

L’Huma est tout aussi indispensable à la vie du parti qu’à la vie de tous les citoyens progressistes et alternatifs, tous les démocrates qui veulent se donner les moyens de contrer les médias soumis à la puissance de l’argent et des capitalistes.

 

Au-delà de toutes les arguties judiciaires en cours et à venir -Des recours ont d’ailleurs déjà été déposés- certains voudraient peut-être continuer à faire traîner les choses, à reculer les échéances qu’ils ne s’y prendraient pas autrement

 

La raison, la sagesse, la responsabilité… privilégiant l’action, des discussions constructives et alternatives, investissant sur le travail et le respect des travailleurs et de l’emploi… doivent l’emporter sur l’aventure judiciaire.

 

ARRÊTONS CE CAUCHEMARD. Mettons fin à cette tragédie morbide qui a trop duré et qui risque de mal se terminer et prenons la plume pour écrire les pages d’un avenir rayonnant à ce titre emblématique qui mérite mieux que l’épisode actuel qui, d’ailleurs, est caché à ses lecteurs. (Un comble !)

 

Il est encore temps. La raison et le bon sens doivent l’emporter.

 

Ceux qui tournent le dos à de telles perspectives assumeront leurs responsabilités. Elles seront historiques.

 

Nous demandons la réunion de toutes les parties concernées afin d’examiner nos propositions. C’est un moyen de reconstruire un avenir pour le journal et pour l’emploi.

 

 

NOTES ANNEXES :

 

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FRALIB, UNILEVER, VENINOV. Le titre de l’article -page 14 et 15- de l’Humanité Dimanche du 13 octobre 2011 est sans ambiguïté : « Même quand l’usine est fermée, peut-on encore gagner ? »

Et les réponses sont encore moins ambiguës et il est même fait référence aux MOULINEX qui, 10 ans après la fermeture, ont amassé un gros dossier contre les anciens dirigeants.

 

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« Toupet patronal chez Montupet » est le titre d’un article en page 7 de l’Humanité quotidienne du mardi 4 octobre 2011. Article plus qu’édifiant où il est rapporté une phrase du syndicaliste, Patrice Mochon : »C’est Renault qui nous a jeté dans les bras de Montupet, même si le contexte est différent, on sait que des réintégrations de fonderies par le constructeur ne sont pas impossibles, cela a déjà été fait deux fois à Cléon et à la SBFM »

 

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« La presse écrite quotidienne en ébullition » titrait l’Huma dans son édition de vendredi dernier, 14 octobre en se référant à la situation de la Tribune, de France Soir, du Parisien, du Monde… et de citer un communiqué de la Filpac CGT qui jugeait que , sous la volonté de Nicolas Sarkozy, « La situation de la presse, et de l’information en général, est en voie d’expulsion du cadre démocratique mis en place par le Conseil, National de la Résistance et livrée à la pioche des démolisseurs libéraux. Mais comme la presse résiste, l’Etat entreprend un « nettoyage » préalable à l’application du programme libéral »

 

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L’Huma quotidienne du mercredi 10 octobre, en page 19 titrait : « Les « Conti » repassent à l’attaque en justice »

Un sous titre de cet article était : « Le scandale social »

 

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« Jaurès, réveille toi, ils sont devenus fous » était le titre d’un communiqué du syndicat publié pendant le conflit. Il avait fait beaucoup jasé.

 

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Et quant à l’actionnaire principal qui est le Parti Communiste français, voila le communiqué qu’il produisait récemment sous le titre : « « Main basse sur France Soir » : le PCF soutient les salariés en lutte »

France Soir, titre emblématique de la presse française est menacé de disparition sous les coups de butoir du marché et de la logique mortifère de la rentabilité. Le quotidien pourrait bientôt ne plus paraître en kiosque pour n’exister que sous une version électronique, une première en France ! En réalité, le patron russe du journal Alexandre Pougatchev, un ami du Président de la République française, joue avec la presse comme on joue à la roulette et n’a que faire de l’histoire du titre et de ses salariés.

Le PCF apporte son soutien aux syndicats et aux salariés en grève pour s’opposer au plan de la direction qui met 80 emplois en péril. Il exige que le gouvernement prenne toutes ses responsabilités pour sauvegarder un titre historique et les emplois. Aujourd’hui, les concentrations, les suppressions d’emplois, les intimidations sur l’impression, menacent toute la presse écrite nationale comme régionale. Il faut stopper le vaste jeu de Monopoly qui risque de mettre à mal des dizaines de titres et des centaines d’emplois.

Plus que jamais en défendant France Soir et ses salariés, c’est le pluralisme et donc la démocratie que l’on fera vivre. Le PCF avec le Front de Gauche s’y emploiera.

Le PCF appelle à la mobilisation, demain, vendredi 14 octobre 2011 à 9h30, devant le siège de France Soir (100, avenue des Champs-Elysées) pour manifester avec les salariés et leurs syndicats pour la défense du pluralisme.

 

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« L’effet bonbonnes » Éditorial par Patrick Apel-Muller. Humanité du 17 Juillet 2009

« …ils retirent leurs commandes et étranglent la PME ? Cette histoire est en quelque sorte la parabole de la crise où les multinationales pressurent les sous-traitants et adressent l’addition finale aux ouvriers. Et le ministre de l’Industrie ne s’est pas honoré en attribuant « la brutalité et le chantage » aux salariés… »

« …L’exemple de la SBFM, la fonderie bretonne d’abord condamnée par Renault et Peugeot et obtenant finalement son intégration dans la firme au losange, mériterait d’être mieux mis en valeur. Les autres sous-traitants de l’automobile – les constructeurs les utilisent pour comprimer encore les prix et la rémunération du travail – ne manqueront pas d’en prendre de la graine et de la semer… »

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« Renault fait la sourde oreille »L’Humanité du 12 Janvier 2009

« Vendredi, une cinquantaine d’ouvriers de la fonderie SBFM de Lorient ont, avec le renfort de syndicalistes d’autres usines, demandé leur réintégration dans le groupe… »

« …Les uns et les autres ont longtemps été dans le giron du constructeur automobile, jusqu’à la fin des années 1990 où ils ont été poussés dans la « belle aventure », selon l’expression des directions à l’époque, de l’externalisation. Et du coup, les premiers racontent aux seconds comment ils ont réussi, au terme d’une longue lutte , à arracher leur réintégration, en avril 2008, au sein du groupe Renault. « À deux mois près, on était en dépôt de bilan, se rappelle Lionel Tuboeuf, secrétaire CGT du comité d’entreprise de la FDN. Mais comme les salariés ne se sont jamais démobilisés, on a réussi à revenir dans Renault. Et depuis, on voit la différence… » Alors qu’en Bretagne 550 ouvriers et des centaines de sous-traitants n’ont pas encore eu cette chance et qu’ils risquent gros avec la mise en redressement judiciaire de la SBFM (notre édition du 22 décembre 2008), tous se serrent les coudes, avec des renforts arrivés des usines Renault du Mans, de Flins, de Rueil…

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Premiere victoire !!!

Posté par abonneurshuma le 6 octobre 2011

Nous venons d’apprendre que nous avons gagné notre procès en reconnaissance de l’Unité Économique et Sociale entre notre structure, la SPDP, et l’Humanité.

Ceci est un démenti cinglant adressé à la direction du journal et notamment à Patrick Le Hyaric qui ne cessait de répéter que nous n’étions qu’un « prestataire de service » sans lien aucun avec le journal!

Vous trouverez ci-dessous le texte du jugement scanné:

 

La SARL « Société de Prospection et de Diffusion de Presse » ( SPDP ), a été créée le 19 février 2001, avec comme objet la prospection d’abonnements pour le compte d’organes de presse.Elle est principalement composée de VRP abonneurs.
La SA Société Nouvelle du Journal l’Humanité( SNJH) immatriculée le 1er août 1989, est une société de presse qui édite le journal l’Humanité,le magazine l’Humanité Dimanche ,et l’hebdomadaire La Terre .Elle emploie 126 journalistes sur un total de 179 salariés .
Courant avril 2011, la direction de la SPDP,compte tenu des difficultés rencontrées, a proposé de modifier le contrat de travail de son personnel, l’avisant qu’en cas de refus, une procédure de licenciement économique serait envisagée . Des négociations se sont engagées et la procédure de licenciement a été suspendue .
Suivant déclaration du 9 reçue le 11 juin 2011, la fédération nationale CGT des professionnels de la vente ,M. Sylvain PLOUZIN et M. Jacques LAUR délégués du personnel SPDP, saisissaient la juridiction de céans aux fins de reconnaissance d’une unité économique et sociale entre les société SPDP et SNJH.
Par jugement du tribunal de commerce de Bobigny en date du 23 juin 2011, La société SPDP était placée en liquidation judiciaire, et Maître MOYRAND nommé en qualité de liquidateur
Les parties intéressées étaient convoquées à l’audience du tribunal d’instance du 12 juillet puis du 13 septembre 2011, à laquelle l’affaire était retenue après renvoi dûment accepté .
A l’audience , les demandeurs maintenaient leur requête .
Ils indiquaient que les critères de l’unité économique et sociale , à savon-, la concentration des pouvoirs de direction, l’établissement d’activités complémentaires,et l’existence d’une communauté de travail étaient caractérisés et tacitement reconnus par les sociétés SPDP et SNJH, qui n’avaient pas contesté la désignation de M. PLOUZIN en qualité de délégué syndical de l’unité économique et sociale .
Subsidiairement, ils concluaient au sursis à statuer dans l’attente de la décision de la cour d’appel saisie du recours formé contre le jugement prononçant la liquidation judiciaire de la société SPDP.
Me Moyrand es qualité de liquidateur à la liquidation judiciaire de la société SPDP, concluait au débouté des requérants , au motif que la SPDP n’existait plus, que la requête était donc sans objet, et à la condamnation du syndicat au paiement de 500 euros au titre des frais irrépétibles
Au terme de conclusions visées et développées oralement à l’audience auxquelles il convient de se reporter pour plus ample exposé des prétentions et moyens allégués, la société SNJH concluait au rejet des demandes, indiquant que ni les critères de l’unité économique ni ceux de l’unité sociale n’étaient établis.

Les autres parties intéressées comparantes ou absentes mais dûment convoquées ne formulaient pas de prétention particulière .
La présente décision sera réputée contradictoire.
SUR CE:
La reconnaissance d’une unité économique et sociale entre plusieurs entités juridiquement distinctes nécessite que soit établie au jour de la requête :
- la concentration des pouvoirs de direction
- l’identité ou la complémentarité même partielle de leurs activités
- l’existence d’une communauté de travail entre les personnels des sociétés concernées.
La mise en liquidation judiciaire de la SPDP , exécutoire nonobstant l’appel formé contre la décision du 23 juin 2011, est un moyen inopérant .Etant postérieure au dépôt de la requête,elle ne fait pas obstacle à la reconnaissance de l’unité économique et sociale si les critères la caractérisant sont établis au jour de la demande . Les prétentions de Me Moyrand  seront donc rejetées.
Sur l’unité économique :
- la concentration des pouvoirs de direction :
La concentration des pouvoirs de direction n’exige pas nécessairement la détention par les dirigeants des sociétés du périmètre dans lequel la reconnaissance de l’unité est revendiquée, de mandats sociaux croisés ou cumulés. Elle peut être caractérisée par la direction de fait par un même responsable de plusieurs entités distinctes .
En l’espèce , il n’est pas contesté que la SPDP a été créée à l’origine par les dirigeants de la SNJH.
M. Lin GUILLOU, co-directeur de la publication du j oumal 1 ‘ Humanité, et membre du directoire de la société SNJH, a exercé du 11 mars au 24 mai 2011 les fonctions de gérant de la société SPDP.I1 a été remplacé le 25 suivant par M. Marc CHABANNES , ancien membre du directoire de la société SNJH ( M. Marc CHABANNES a quitté ses fonctions en 2006). Les parts des sociétés SPDP et SNJH sont par ailleurs détenues à des degrés divers ( 99% pour SPDP et 22% pour SNJH) par la société SHIP ( société Humanité investissements pluralisme), dont l’objet est de souscrire et d’acquérir des droits sociaux représentatifs d’une fraction du capital de la SNJH, et plus généralement, de participer à toutes entreprises dont l’objet est la diffusion de Pinformation par tous moyens et sur tous supports en relation directe avec l’activité de l’Humanité et par extension à toutes entreprises de communication où la SNJH sera intéressée. Enfin ,la direction de la force de vente qui comprend le personnel des VRP de la SPDP et les quelques abonneurs de la SNJH, est assurée par M. RACH cadre salarié SNJH (cf ® attestation
de M. Jean-Pierre LE MOAL VRP salarié de la société SPDP en date du 1er juillet 2011 qui fait état de l’animation de son groupe de travail au cours des années 2009 et 2010 par M. RACH ;@ attestation de Mme Françoise DUMAHU VRP salariée de la société SPDP en date du 3 juillet 2011, qui fait état de la participation de M. RACH à l’entretien fixé par la direction du personnel, ©convocation à cet entretien du 28 avril 2008 par la directrice du personnel mentionnant effectivement la présence de M. RACH responsable force de vente ,©invitation des salariés abonneurs SNJH et VRP SPDP du service force de vente, à participer à la réunion du 22 février 2008 sur la situation et les perspectives économiques de la SDPD et de l’Humanité , signée par M. Jean-Louis RACH , en qualité de responsable force de vente). Cette situation n’apparaît pas modifiée à la date de la requête.
L’ensemble de ces éléments suffit donc à caractériser la concentration des pouvoirs de direction au sein des deux sociétés .
-la similarité ou la complémentarité des activités:
La complémentarité des activités peut n’être que partielle sans que cela affecte la reconnaissance
de l’unité économique et sociale .
En l’espèce, l’existence d’activités complémentaires est établie puisque les salariés de la SPDP
proposent aux particuliers des abonnements aux journaux publiés par la SNJH.
H résulte par ailleurs des contrats de travail versés aux débats ( ceux de Messieurs le MOAL,
LAUR ,AILI, ) que les abonnements   que   les VRP SPDP sont en charge de vendre ,sont
uniquement des produits « Humanité » publiés par la SNJH.
Cette complémentarité apparaît d’ailleurs au travers de l’objet social de la société SHIP qui détient
des parts dans les deux sociétés .
Il n’est par ailleurs aucunement produit de contrat de sous-traitance allégué par la société SNJH.
La concentration des pouvoirs de direction associée à la complémentarité des activités justifient en conséquence l’existence d’une unité économique .
Sur l’unité sociale :
Les sociétés SPDP et SJNH siègent dans les mêmes locaux situés 164 rue Ambroise Croizat à Saint Denis .
L’organisation interne des sociétés démontre que les VRP SPDP et abonneurs SNJH forment des équipes communes animées pour chacune d’elles par un même salarié ( cf attestations de M. Pascal CHAUVET, de M. Alain GENTIL , et de M. Jean LAMY, faisant état des fonctions d’ animateur de M. Xavier NARDEUX salarié SPDP), lettres des mois de février et mars 2011 du journal interne à la force de vente imprimé et diffusé sous le nom l’humanité , établies par M. NARDEUX).
S’il est exact que les conventions collectives des personnels sont différentes , les témoignages produits (attestations de M. Rémy PENA, M. Jean-Pierre LE MOAL, Mme Marie-Françoise DUMAHU, M. Bruno CAREO, M. Jean LAMY, M. Alain GENTIL, M. Michel AILI, M. Pascal CHAUVET, indiquent que les salariés force de vente partagent les mêmes formations , participent aux mêmes séminaires et réunions de travail , prospectent en commun.

M. WATELLE ancien salarié SNJH ayant rejoint la SPDP au 1er décembre 2002, et exerçant les
fonctions d’animateur atteste d’ailleurs d’un commissionnement identique quelque soit l’abonneur
et les salariés qu’il devait encadrer ( personnel SPDP ou SNJH comme M. Philippe PAQUIS, M.
Bruno FARGIER, M. Jean-Marc ROUX)).
S’agissant des outils de travail, il peut encore être relevé que les salariés SPDP peuvent disposer
de carte d’essence au nom de l’Humanité .
Enfin il faut également relever que la désignation de M. PLOUZIN en qualité de délégué syndical
CGT de l’UES notifiée au gérant de la SPDP et à la direction de la SNJH le 11 mai 2011, n’apas
été contestée.
L’ensemble de ces éléments établit l’existence d’une communauté de travail caractéristique d’une unité sociale entre le personnel de la SPDP et celui de la SNJH.
Le syndicat ayant rapporté la preuve de l’existence d’une unité économique et sociale entre les société SPDP et SNJH , il convient d’en reconnaître l’existence au jour de la requête .
Il ne sera pas fait droit aux demandes en paiement de frais irrépétibles pour des raisons d’équité
PAR CES MOTIFS:
Statuant, par jugement prononcé par mise à disposition, réputé contradictoire, en premier ressort
Constate au 11 juin 2011, l’existence d’une unité économique et sociale entre les sociétés SPDP et SNJH
Rappelle que le tribunal d’instance statue sans frais


LE GREFFIER CM*1

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Adresse aux salariés de l’Humanité

Posté par abonneurshuma le 21 juillet 2011

Ce conflit doit cesser !!!

 

Même s’ils ne sont plus présents dans le hall du siège du journal, la lutte des abonneurs de l’huma continue.

Depuis le 15 juin, date de l’ouverture de la procédure de liquidation par le tribunal de commerce, la grève et la présence journalière sur place ne se justifiaient plus.

Mais, si les circonstances ont modifié le style du combat, elles n’en ont changé ni les buts ni l’ampleur.

L’enjeu reste plus que jamais la survie du journal.

Nous menons depuis deux types d’actions :

- Sur le plan juridique, avec un appel de la décision de liquidation et une action en reconnaissance de l’Unité Economique et Sociale (U.E.S.) entre la SPDP et la SNJH.

- Sur le plan politique, avec l’interpellation des dirigeants du PCF (actionnaire principal) et des organisations syndicales. De nombreux soutiens nous sont parvenus et continuent chaque jour d’affluer.

Car le problème reste entier et n’a encore reçu aucun début de réponse de la part de la direction du journal :

- Quel avenir pour l’Humanité sans abonneurs ?

- Quel avenir pour les 31 licenciés et leurs familles ?

L’entêtement de la direction,qui refuse tout dialogue, outre qu’elle met en péril l’avenir à court ou moyen terme du journal, nous oblige à rechercher tous les moyens pour préserver les intérêts des salariés de la SPDP.

Sauf à penser (ce que, pour notre part, nous refusons) que des décisions politiques auraient été prises en petit comité de laisser l’Humanité disparaître, cet entêtement est incompréhensible !

Dans ce cadre, nos conseils nous enjoignent de lancer une procédure de confusion des patrimoines entre le SNJH et la SPDP, avec le risque non négligeable que la chute de l’un entraine la disparition de l’autre.

Nous ne le souhaitons pas ! Mais il est aussi évident que nous ne sacrifierons pas 31 familles à l’aveuglement de nos dirigeants !

Malgré les entraves à la représentation du personnel (Le représentant CGT à l’UES s’est vu refuser l’accès à la réunion du C.E., et les délégués CGT se sont fait expulser du siège de leur entreprise.),

Malgré les mensonges (les grévistes seraient responsables de la chute de la SPDP),

Malgré la désinformation(nous aurions été des grévistes «à la petite semaine» au prétexte que certains d’entre nous devaient repartir le jeudi après-midi au regard de l’éloignement de leur domicile.),

Nous restons disponibles et demandeurs pour que l’ensemble des parties concernées se réunissent afin de mettre un terme à ce conflit qui n’aurait jamais dû exister et trouvent les solutions qui permettent la reprise de la conquête d’abonnements dans le respect des intérêts du journal et des abonneurs.

La situation actuelle, loin d’être apaisée, est grande de danger pour l’avenir du titre et nécessite une rapide prise de conscience de la direction du journal, des salariés du journal, et de l’actionnaire principal du journal.

 

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Quel avenir pour l’Huma, sans ses abonneurs?

Posté par abonneurshuma le 20 juillet 2011

 

Quel avenir pour l'Huma, sans ses abonneurs? dans Informations logo-cgt

 

 

Le nombre d’abonnés au journal l’Humanité est de 36 000. Le journal perd naturellement environ 6000 abonnés chaque année.

20 « abonneurs » sur le terrain c’est, chaque jour, 200 contacts, 25 abonnements.
20 « abonneurs » sur le terrain c’est, chaque mois, 4 500 contacts, 550 abonnements.
20 « abonneurs » sur le terrain c’est, chaque année, 50 000 contacts, 6 000 abonnements.

De Dunkerque à Sartène, de Bayonne à Wissembourg, de Brest à Albertville,  imaginons les routes de nos campagnes et les rues de nos villes, imaginons les quartiers résidentiels et les quartiers populaires sans la présence des abonneurs avec leur carnet d’abonnements à la main.

Imaginons les fêtes fédérales, les meetings et notamment ceux à venir des présidentielles et législatives 2012, imaginons les débats, imaginons la prochaine fête de l’Huma sans la présence des « abonneurs » avec leur carnets d’abonnements à la main.

Si nous souhaitons voir réellement le journal de Jaurès se développer, il faut générer plus d’abonnements.
Sans cette collecte régulière de nouveaux abonnés, l’existence même du journal est menacée à très court terme.

L’entreprise, filiale du journal fondé par Jean Jaurès, en charge de cette activité de collecte d’abonnements est en procédure de dépôt de bilan.

• Ensemble, agissons pour que ces 21 emplois UTILES ET INDISPENSABLES au développement du journal soient pérennisés. Cette activité est très bénéficiaire et dégage des excédents de trésorerie.


• Ensemble, agissons afin que ces emplois soient intégrés, à nouveau, au sein de l’entreprise « journal l’Humanité » comme par le passé.

MAINTENANT, le journal L’Humanité est à l’heure des choix. Il se doit de reconstituer sa force de conquête d’abonnements qui avait été délaissée. Notre journal a besoin de lecteurs pour sa survie et son avenir.

Quelle interface entre les lecteurs et le journal ?
Quelle interface entre les lecteurs potentiels et le journal ?

Efficace, rentable, chaque jour et depuis plus de dix ans, ce collectif d’abonneurs fait ses preuves sur le terrain et répond à ces deux questions fondamentales et essentielles.

Pour vivre, notre journal L’HUMANITE, a besoin de journalistes, d’ouvriers du livre, d’employés, …Comme il a besoin de batailles financières en direction de l’Etat, en direction des entreprises qui font de la publicité…Comme il a besoin de souscriptions d’envergures, d’une fête de l’Humanité toujours plus rassembleuse…..Et comme il a besoin d’une force commerciale sur le terrain. L’addition de ces conditions n’est-elle pas essentielle ?

Signez et faites signer la pétition

De plus en plus nombreuses sont les organisations qui se sont saisies de ce débat et qui SE MOBILISENT et agissent pour sauver ces emplois, pour sauver durablement le journal.

« Faire vivre l’humanité est un combat quotidien. C’est le combat pour la démocratie »…. « Ce sera la force commune de celles et de ceux qui aspirent à des futurs communs » L’Humanité du 15 juin. Editorial de Patrick Le Hyaric.

Saint Denis, le 21 juin 2011

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L’humanité: un journal bientôt sans lecteurs?

Posté par abonneurshuma le 20 juillet 2011

Nous venons vers vous afin de vous informer sur la situation des abonneurs de l’Humanité en lutte depuis le 16 mai dernier.

En 2001, Le journal L’Humanité a créé une filiale (la SPDP) destinée à collecter des abonnements auprès des particuliers et des organismes divers, suite à un plan social et dans le but de remplacer la structure interne de recherche d’abonnés

Depuis le 15 juin 2011, la direction de la SPDP a demandé au tribunal de commerce de Bobigny la mise en liquidation immédiate de l’entreprise pour cessation de paiements.

L’Humanité n’a donc plus d’ambassadeurs sur le terrain pour réaliser les 6000 abonnements annuels nécessaires au maintient de son lectorat.

A court terme, c’est bien la survie du titre qui est désormais en jeu !

Depuis le début du conflit, nous portons l’idée que notre travail est indispensable à la pérennité du journal et que la solution proposée de diminuer fortement nos rémunérations (2000 euros net en moyenne sur 2010 pour un travail de cadre de la vente sans autre vie familiale et sociale que les week-ends) ne résoudra rien au problème soulevé par la direction de l’humanité, à savoir la durée de vie des abonnements réalisés.

Si nous voulons garder nos lecteurs, il faut assurer un meilleur suivi des abonnements réalisés, remettre en place une politique de relation lecteur efficace, et certainement pas affaiblir le corps des abonneurs qui représentent plus de 85% du chiffre du journal.

Au delà de ce fait, se pose un problème plus politique.

Alors que nous constatons une défiance de plus en plus grande de nos concitoyens sur la possibilité du politique à changer la vie et que le « tous pourris » gagne chaque jour d’avantage de consciences, avec les effets délétères que nous constatons sur le vote populaire, l’attitude de la direction de notre journal qui a refusé toute négociation et usé de tout les subterfuges patronaux pour empêcher la libre circulation des délégués du personnel, leur accès aux documents pouvant étayer leur plan alternatif, et qui à retenu les informations utiles à la compréhension de la situation, cette attitude ne semble pas de nature à donner à voir notre différence sur la scène politique.

Les abonneurs sont pour la plupart des militants communistes, progressistes et/ou syndicaux engagés depuis longtemps, certains en responsabilités. Nous ne pouvons admettre que notre direction prenne le risque de la disparition du journal de Jaurés, et nous en appelons à vous pour qu’enfin, sur cette question qui regarde tout les progressistes de ce pays, de réelles négociations s’engagent pour assurer l’avenir de notre journal, l’avenir des 31 salariés de la SPDP, au-delà des solutions purement comptables.

Notre beau journal appartient à ses lecteurs, aux progressistes de ce pays, il est de notre devoir de lui donner toutes les chances de rayonner encore pour de nombreuses années.

Une pétition de soutien est en ligne dans la rubrique « liens », signez et faites signer!

 

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